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Boeing disparu : seuls les fonds marins, peut-être…

AT SEA, INDIAN OCEAN : This handout image taken on April 14, 2014 and received on April 15, 2014 from the US Navy shows operators aboard ADF Ocean Shield moving US Navy’s Bluefin-21 into position for deployment in the search of missing Malaysia Airlines flight MH370. Using side scan sonar, the Bluefin will descend to a depth of between 4,000 and 4,500 meters, approximately 35 meters above the ocean floor and will spend up to 16 hours at this depth collecting data, before potentially moving to other likely search areas. A mini-sub hunting for Malaysian jet MH370 aborted its first search of the remote Indian Ocean seabed after just six hours because the water was deeper than its operating limits, officials said on April 15, 2014. AFP PHOTO / US NAVY / Mass Communication Specialist 1st Class Peter D. Blair/Released

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Philippe Oswald - publié le 28/04/14
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Plus guère de chance de trouver des débris flottants du Boeing de la Malaysia Airlines disparu il y a plus de 50 jours, le 8 mars. Les recherches sous-marines vont s’intensifier.28/04/2014

(légende photo : Le robot sous-marin américain Bluefin-21 sur le vaisseau de la marine australienne "Ocean Shield").

La disparition la plus mystérieuse de l’histoire de l’aviation civile ne semble pas près d’être élucidée. Et les familles des 239 personnes (dont 153 chinois et 4 français) à bord du Boeing 777 de la Malaysia Airlines qui a décollé de Kuala Lumpur à destination de Pékin dans la nuit du 8 mars, n’ont toujours aucune réponse à leurs interrogations et à leur détresse, ni aucun élément pour les aider à faire leur deuil.

« Il est très improbable à ce stade que nous trouvions quelque débris de l’avion que ce soit à la surface de l’océan », a déclaré le premier ministre australien Tony Abbott au cours d’une conférence de presse à Sydney. La plupart des composants (de l’avion) gorgés d’eau ont dû couler », a-t-il expliqué.

C’est donc sur les recherches sous-marines que reposent désormais les espoirs. Elles vont être intensifiées et étendues, a-t-il ajouté, « si nécessaire à l’ensemble de la zone d’impact estimée, soit environ 700 kilomètres sur 80 ».
« La zone d’impact de l’appareil a été définie grâce aux satellites qui ont enregistré les derniers mouvements de l’avion, ainsi qu’à la détection d’ultrasons provenant vraisemblablement des boîtes noires avant la mort de leurs batteries. » rappelle Sud-Ouest.

Le robot sous-marin américain Bluefin-21 en opération dans l’océan Indien sur le vaisseau de la marine australienne "Ocean Shield", a déjà sondé 400 km2 pendant plus de dix jours, sans résultat. Il va continuer ses recherches mais l’Australie, qui coordonne les opérations, étudie le recours à des sociétés privées pour renforcer le dispositif.

Mais l’ampleur de cette zone située au large des côtes orientales de l’Australie, explique le pessimisme de Tony Abbot : « On ne trouvera peut-être jamais aucune trace du Boeing de la Malaysia Airlines » (Le Figaro)
 

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