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Leah Darrow, top model pour Jésus

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aleteia - publié le 19/04/13
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Elle a quitté la mode quand on lui a demandé de se déshabiller… Désormais, elle aide les femmes à s’habiller !
D’elle-même, elle dit : « Je suis la sœur cadette du Fils prodigue ». Son nom est Leah Darrow et elle a 33 ans. Elle s’est retrouvée sous le feu des projecteurs après Next America's Top Model, une émission de téléréalité  devenue une institution aux Etats-Unis. Sa carrière a pris son envol au milieu des années deux mille, lorsqu’elle a commencé à poser pour des séances photos, pour des marques de vêtements, cosmétiques et shampoing, et à paraître dans des publicités à la télé, sur les écrans géants de Times Square. Plus tard, elle a eu une conversion fulgurante, dont elle a témoigné à la JMJ de Madrid en  2011, dans différentes villes des Etats-Unis, même au siège de l’ONU et, récemment, devant 15 mille jeunes au World Trade Center de Manille (Philippines).

Son histoire a été relatée dans la revue américaine ‘Believe’ : « Tout le temps que je travaillais comme modèle », avoue-t-elle,  « je n’ai jamais demandé à Dieu ce qu’Il voulait que je fasse: je pensais que je ne l’intéressais pas. J’étais tiraillée entre ma foi et mon travail. Dans l’univers de la mode, on ne pense qu’à faire de l’argent, et pas au bien de l’homme. Dans une telle situation, seule l’Eglise est le bon samaritain qui, voyant le pécheur à terre, lui propose son aide. Je savais, au plus profond de ma conscience, que je ne rendais pas gloire à Dieu avec ce que je faisais, et que je ne faisais pas le bien. Mais, à ce moment-là, tous autour de moi ne cessaient de me répéter que c’est  seulement en étant beaux et célèbres qu’on devient vraiment heureux. Comme ils m’ont menti !! »

Mais un beau jour, Leah ressent une sensation de vide intérieur en considérant sa carrière glamour. Elle se souvient : «  J’ai été appelée pour une séance photo pour un magazine célèbre destinée aux 'hommes seulement '. Cette séance a été l’occasion d’une véritable rencontre avec Dieu, imprévue, non planifiée ni voulue. On m’a demandé d’enfiler une tenue très sexy. Soudain, j’ai pensé: 'Bon, je le fais, après tout c’est mon boulot'. Mais je sentais grandir en moi un sentiment de malaise. Au fur et à mesure que les minutes passaient, je ne le voulais plus, et devant mon hésitation, le photographe me dit: 'hey, j’aurais pu prendre n’importe quel autre modèle à ta place! Tu enfiles cette robe, c’est tout ou rien. Et j’ai pensé encore: 'Allez, c’est mon travail, faisons-le!'. Le photographe a commencé à prendre les photos. Soudain, j’ai eu comme un flash intérieur: je me suis vue, portant la même tenue qu’en ce moment. Je me trouvais dans un face-à-face avec Dieu, les mains levées vers le haut, unies, comme pour lui offrir  ma vie. Et qu’y avait-il à l’intérieur?  Rien, le vide. Je me suis alors demandé: 'Qu’es-tu en train de donner à Dieu ?'. C’est alors que j’ai compris que j’avais passé dix ans de ma vie dans l’égoïsme: je n’avais rien donné à Dieu ».

Je suis sortie de là en claquant la porte. J’ai appelé à l’aide mon père, qui m’a conduite en voiture toute la nuit du Missouri à New York, pendant 1.500 kilomètres: « Il a sonné à la porte de mon appartement avec le plus beau sourire du monde, et sa première phrase a été: “Je suis content de te revoir. A présent, allons nous confesser à un prêtre!’  J’avais peur, je ne voulais pas. Mais j’y suis allée, forte de la conviction que Dieu seul peut m’aider. »

A présent, elle est fréquemment invitée dans les écoles, les rencontres de jeunes et les retraites spirituelles pour témoigner personnellement de la miséricorde, du pardon et de la possibilité de changer sa vie contre les mensonges du perfectionnisme. Elle parle surtout de chasteté  et se fait la championne d’une féminité respectueuse du corps, prônant une proposition de mode pour aider les jeunes filles à se vêtir avec pudeur et décence, sans pour autant renoncer à mettre en valeur leur beauté, à l’enseigne du dessein de Dieu”.

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