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Trois bonnes pratiques d’un père à l’égard de ses filles

FATHER AND DAUGHTER
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Edifa - publié le 09/04/21
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Trois bonnes pratiques à destination des pères pour accompagner leurs filles à devenir des femmes.

Je repense à la remarque pleine de bon sens d’un enfant, observant candidement un mariage à l’Église : « La mariée rentre dans l’église au bras d’un vieux et repart… avec un jeune. » Quelle que soit la vocation de notre fille, telle est la mission du vieux paternel : se déposséder d’un trésor et le déposer en sécurité entre de bonnes mains.

1Être un bon époux

D’abord, que faisons-nous de notre mariage ? N’oublions jamais que notre relation conjugale est épiée par nos enfants. Fines analystes de nos comportements et de nos incohérences, nos filles apprennent à notre école. Servons et chérissons nos épouses. Prions pour elle, pour nos enfants, avec elle et avec eux. La sécurité offerte par un père aimant et servant son épouse est première ; elle déborde le cadre conjugal pour consolider toute la fratrie. Bref, l’amour des parents offre un inépuisable réservoir de confiance aux enfants.

2Ne pas hésiter à montrer de l’affection à ses filles

La présence physique effective du père au sein de la famille est fondamentale. Nous restons encore souvent trop coincés par une espèce de pudeur distante ou de néo-jansénisme. Bombardons nos filles de compliments, rejoignons-les dans leurs passions, partageons des moments de qualité avec elles et surtout, avec une immense affection, n’hésitons pas de temps à autre à les serrer dans nos bras maladroits, avec la réserve qui convient. À défaut de trouver ce réconfort affectif dans l’étreinte du paternel, elles pourraient aller le chercher ailleurs, au risque de se laisser abîmer par de jeunes prédateurs.

3Le père, le plus fervent des supporters de ses filles

Enfin, nos filles doivent avoir conscience de toujours disposer en leur père du plus fervent des supporters. Défendons-les avec ardeur. Notre regard est déterminant. En particulier, une parole malheureuse sur un défaut physique peut faire de vrais ravages. Avec humilité, demandons pardon à nos filles si nos paroles ont dépassé nos pensées. Invitons-les au restaurant, partageons une pratique sportive, une sortie culturelle et surtout, essayons d’être présents à elles.

La mère enveloppe quand le père envoie. L’élection d’amour du père pour sa fille est une assurance tout risque pour affronter sereinement l’avenir, elle est une rampe de lancement : « Va, ma toute belle, je serai toujours là à tes côtés, mais prends ton envol, c’est le tien, il t’appartient. » 

Arnaud Bouthéon

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