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Épiphanie : quels cadeaux pouvons-nous offrir à l’Enfant-Jésus ?

L'Adoration des Mages. Petrus Paulus Rubens. (1626-27), Musée du Louvre.

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Edifa - publié le 05/01/21 - mis à jour le 04/01/22
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L'Épiphanie célèbre l'arrivée des mages venus d'Orient pour adorer l'Enfant-Jésus à Bethléem. Or, encens et myrrhe, voici les cadeaux qu’ils Lui avaient offerts. Et nous, quelles offrandes pouvons-nous offrir à Jésus le jour de cette fête ?

Les mages sont chargés de cadeaux qui ne sont pas seulement des objets précieux et coûteux. À travers leurs offrandes, ils reconnaissent la dignité de l’Enfant nouveau-né : il est roi, il est Dieu, il est homme. Mais quels cadeaux pouvons-nous lui offrir en ce jour d’Épiphanie ? Au roi appartient l’or, symbole de richesse et de faste. Le saint des saints du Temple de Jérusalem était tapissé d’or, une manière d’adorer Dieu roi du monde : "Salomon recouvrit d’or fin l’intérieur de la Maison. Il fit passer des chaînes d’or devant le Saint des saints qu’il recouvrit d’or. Et c’est toute la Maison qu’il recouvrit d’or, la Maison tout entière ; et tout l’autel du Saint des saints, il le recouvrit d’or" (1 R 6, 21-22).

A Dieu revient l’encens de la prière qui monte vers lui : "Que ma prière devant toi s'élève comme un encens, et mes mains, comme l'offrande du soir" (PS 140, 2). Et ailleurs : "Il lui fut donné quantité de parfums pour les offrir, avec les prières de tous les saints, sur l’autel d’or qui est devant le Trône" (Ap 8, 3). La myrrhe est à la fois le parfum de la consécration - "Ton Dieu t'a consacré d'une onction de joie, comme aucun de tes semblables ; la myrrhe et l'aloès parfument ton vêtement. Des palais d'ivoire, la musique t'enchante" (PS 44, 8-9) - et l’annonce des souffrances du Seigneur, vrai homme parmi nous. Il est écrit dans le Cantique des cantiques (1, 13) : "Mon bien-aimé, pour moi, est un sachet de myrrhe : entre mes seins, il passera la nuit".

À propos de ce verset, saint Bernard a dit : "Depuis les débuts de ma conversion, j’ai pris soin de serrer sur mon cœur ce bouquet composé de toutes les souffrances du Seigneur. Parmi tous les rameaux de la myrrhe odorante, je me suis bien gardé d’omettre ni cette myrrhe dont il fut abreuvé sur la croix, ni celle qui servit à oindre son corps avant l’ensevelissement". La vie de Jésus est tout entière parfumée à la myrrhe, depuis celle des mages jusqu’à celle de Nicodème, lui qui "vint lui aussi, il apportait un mélange de myrrhe et d’aloès" (Jn 19, 39). Nous aussi en ce jour, nous pouvons nous prosterner et adorer Jésus en décidant de lui offrir de l’or : faire l’aumône avec nos biens matériels ; de l’encens : un renouvellement de notre vie de prière ; de la myrrhe : notre foi en son humanité qui nous a sauvés.

Claire Patier

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