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Qu’est-ce qu’une “fête de précepte” ?

L'Assomption est l'une des quatre "fêtes de précepte"

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Valdemar de Vaux - publié le 31/07/24
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L’expression "fête de précepte", utilisée par le premier commandement de l’Église, évoque les jours où les fidèles doivent aller à la messe, en plus des dimanches. L’Assomption en fait partie.

Si la foi catholique est avant tout une adhésion personnelle et libre, appuyée par la grâce, aux personnes de la Trinité, elle n’est pas éloignée de toutes conséquences pratiques. Celles-ci sont rappelées par les commandements de l’Église. Au nombre de cinq, ils ont pour but de donner des critères d’évaluation de sa vie chrétienne : avoir la foi, se savoir aimé de Dieu et vouloir le rejoindre, se traduit dans quelques actes aussi symboliques que significatifs. 

Ce minimum vital commence par le souci d’honorer Dieu : "Les Dimanches et les autres jours de fête de précepte, les fidèles sont tenus par l’obligation de participer à la Sainte Messe et de s’abstenir des œuvres serviles". Conformément aux trois premières paroles adressées à Moïse sur le mont Sinaï, sanctifier le dimanche est une manière de remettre les choses à leur juste place et de vivre plus gratuitement : quel est notre seul bien si ce n'est Dieu lui-même ? 

Quatre "fêtes de précepte"

Ce premier des commandements de l’Église parle donc des dimanches, mais aussi des "jours de fête de précepte". Une expression qui renvoie simplement aux solennités les plus importantes de l’année liturgique, auxquelles les fidèles devraient assister, mais qui ne tombent pas un dimanche. En France, il y en a quatre : Noël, l’Ascension, l’Assomption et la Toussaint.

L’Assomption est propre à la "Fille aînée de l’Église" dont c’est la fête patronale. Les trois autres sont de précepte dans toute l’Église, même si l’Ascension est, dans les pays où le jeudi n’est pas férié, déplacée au dimanche qui suit. Inversement, l’Épiphanie n’est pas en France une fête de précepte puisque le 6 janvier n’est pas férié et la solennité déplacée au dimanche le plus proche.

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