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La France à l’heure cycliste

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Romain Bardet portant le maillot jaune lors du Tour de France, le 30 juin 2024.

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François Morinière - publié le 30/06/24
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Avec le Tour de France, c’est une incroyable fête populaire qui revient. Notre chroniqueur François Morinière explique les raisons de ce succès sportif qui, d’année en année, ne se dément jamais.

Ce week-end a débuté un nouveau Tour de France avec un peu d’avance, Jeux olympiques obligent, avec une arrivée finale prévue le dimanche 21 juillet, là aussi de manière inédite à Nice. Les coureurs se sont élancés de la magnifique ville italienne de Florence. Après cette incursion de trois jours en Italie, la course sillonnera les Alpes, la Bourgogne, la Sologne, le Massif central, les Pyrénées, les Alpes de Haute- Provence, et enfin la Riviera. On notera l’arrivée d’une étape le 6 juillet à Colombey-Les-Deux-Églises, ville attachée à jamais à la personne du général de Gaulle. On a un peu l’impression que deux tours de France se succèdent avec celui de la Flamme olympique qui finit en ce moment de sillonner le pays.

L’incroyable dureté de cette course

Le coureur slovène Tadej Pogaçar se présente en immense favori, après son écrasante victoire dans le Tour d’Italie il y a quelques semaines. Seuls sept coureurs ont réussi cet immense exploit au cours d’une même saison : Coppi, Anquetil, Merckx, Hinault, Roche, Indurain et Pantani, le regretté champion italien. Son grand rival du moment, le danois Jonas Vingegaard, vainqueur des deux dernières éditions, a lourdement chuté dans le Tour du Pays Basque début avril, en se fracturant la clavicule. Il est néanmoins dans le peloton mais difficile de se faire une idée sur ses chances réelles de victoire à Nice. On peut ensuite évoquer deux outsiders : le slovène Primoz Roglic, et le belge Remco Evenepoel, mais le premier semble avoir laissé passer sa chance il y a quelques années, et le Belge est encore néophyte sur la Grande Boucle.

La popularité du Tour de France repose d’abord sur la gratuité.

Côté français, très peu d’espoir de victoire même si le valeureux David Gaudu visera sûrement une place au classement général. Nul doute en revanche que les tricolores postuleront pour des victoires d’étape, notamment le 14 juillet avec une arrivée prévue au sommet dans les Pyrénées. Parmi les 176 coureurs qui ont pris le départ, combien termineront les trois semaines de course ? Entre 120 et 130 sans doute, ce qui montre l’incroyable dureté de cette course, sans compter les incidents possibles et notamment les chutes de plus en plus nombreuses ces dernières années, avec des vitesses toujours plus impressionnantes notamment lors des sprints.

Un libre accès à tous

Malgré les très nombreux problèmes de dopage dans les années 1990 et 2000, le Tour de France demeure un événement d’une incroyable popularité, et draine des foules immenses de vacanciers, mais aussi d’habitants locaux, envahis par un grand sentiment de fierté quand le peloton s’annonce dans tel ou tel village. Cette popularité repose d’abord sur la gratuité. Dans un monde où il coûte de plus en plus cher d’assister à un match de football ou à un concert de musique, et face aux problèmes croissants de pouvoir d’achat, le Tour de France donne libre accès à tous, même s’il faut parfois se lever très tôt pour trouver une bonne place pour observer le passage de la course. Le deuxième facteur c’est la grande proximité physique avec les champions. Il est très rare de pouvoir les côtoyer de si près, et être ainsi témoin de leurs incroyables efforts. Enfin, le cyclisme est toujours resté un sport populaire, qui connaît un regain d’intérêt car sa pratique ne cesse d’augmenter.

Amateurs de sport vous allez donc être vraiment gâtés ces prochaines semaines : fin de l’Euro, tournoi de Wimbledon, Tour de France et enfin Jeux olympiques !

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