Ce parcours invite à se mettre à l’écoute et à l’école du Christ pendant le carême. Un parcours spirituel porté par Magnificat, Mame, Famille chrétienne et Aleteia, à retrouver sur le site Formation catholique, avec des vidéos issues du Mooc Connaître Jésus et du Mooc des catéchistes. Chaque semaine, retrouvez une vidéo, un texte d’un grand auteur chrétien ou extrait du Catéchisme de l’Eglise catholique, une prière et trois pistes pour méditer.
vidéole christ guérit
À la suite du Christ, nous ne pouvons qu'être frappés par les nombreuses guérisons qu'il fait. Mgr Jean-Philippe Nault cite certains miracles de guérison accomplis par Jésus et en la raison profonde : "Son cœur aimant se laisse toucher par tous." Jésus guérit parce qu'il aime.
méditationLe Christ médecin
La compassion du Christ envers les malades et ses nombreuses guérisons d’infirmes de toute sorte (cf. Mt 4, 24) sont un signe éclatant de ce que « Dieu a visité son peuple » (Lc 7, 16) et que le Royaume de Dieu est tout proche (Mt 3, 2). Jésus n’a pas seulement pouvoir de guérir, mais aussi de pardonner les péchés (cf. Mc 2, 5-12) : il est venu guérir l’homme tout entier, âme et corps ; il est le médecin dont les malades ont besoin (cf. Mc 2, 17). Sa compassion envers tous ceux qui souffrent va si loin qu’il s’identifie avec eux : « J’ai été malade et vous m’avez visité » (Mt 25, 36). Son amour de prédilection pour les infirmes n’a cessé, tout au long des siècles, d’éveiller l’attention toute particulière des chrétiens envers tous ceux qui souffrent dans leur corps et dans leur âme. Elle est à l’origine des efforts inlassables pour les soulager.
Ému par tant de souffrances, le Christ non seulement se laisse toucher par les malades, mais il fait siennes leurs misères : « Il a pris nos infirmités et s’est chargé de nos maladies » (Mt 8, 17 ; cf. Is 53, 4). Il n’a pas guéri tous les malades. Ses guérisons étaient des signes de la venue du Royaume de Dieu. Ils annonçaient une guérison plus radicale : la victoire sur le péché et la mort par sa Pâque. Sur la Croix, le Christ a pris sur lui tout le poids du mal (cf. Is 53, 4-6) et a enlevé le péché du monde (Jn 1, 29), dont la maladie n’est qu’une conséquence. Par sa Passion et sa mort sur la Croix, le Christ a donné un sens nouveau à la souffrance : elle peut désormais nous configurer à lui et nous unir à sa Passion rédemptrice.
Le Seigneur Jésus Christ, médecin de nos âmes et de nos corps, Lui qui a remis les péchés au paralytique et lui a rendu la santé du corps (cf. Mc 2, 1-12), a voulu que son Église continue, dans la force de l’Esprit Saint, son œuvre de guérison et de salut, même auprès de ses propres membres. C’est le but des deux sacrements de guérison : du sacrement de Pénitence et de l’Onction des malades.
Catéchisme de l’Église catholique, n°s 1503, 1505 et 1421
prièreAvec toi Seigneur, j’existe vraiment
Avec toi Seigneur, j’existe vraiment
tu m’aimes et me connaît à fond.Je veux te louer, je veux te chanter
car sans cesse tu me redis ton amour.J’ai dit mon péché et tu m’as pardonné
ton amour est pour toujours.Je compte sur toi.
Donne-moi ta force pour vivre
tout au long des jours.
Lourdes, juillet 2015
trois questions pour avancer
1/ Quel est le point de ma vie que le Seigneur pourrait guérir ? Je lui présente dans la prière. Et si je faisais une démarche de demande de pardon ?
2/ Quel est mon rapport avec la maladie et les malades ? Comment puis-je faire grandir mon amour et ma compassion pour ceux qui, proches de moi sont malades ?
3/ Je choisis une action, visite, lettre, prière que je fais pour un malade. Si je suis malade moi-même, je choisis un acte de confiance et de foi pour m'en remettre au Seigneur.
Pratique