separateurCreated with Sketch.

Réveillon ou solennité, par quoi commencer l’année ?

whatsappfacebooktwitter-xemailnative
Valdemar de Vaux - publié le 30/12/23
whatsappfacebooktwitter-xemailnative
Il est traditionnel de débuter l’année par un réveillon festif, souvent bien arrosé, avec des amis. Liturgiquement, pourtant, l’année civile commence avec la solennité de « Marie, Mère de Dieu ».

Dans de nombreux pays, le 1er janvier est un jour férié. Rien de mieux qu’un jour de congé pour commencer une nouvelle année civile, diront certains. Rien de mieux que ce temps pour se remettre des festivités du « réveillon du 31 », diront d'autres. La tradition, qui puise ses origines dans les fêtes romaines en l’honneur de Saturne au moment où le soleil revient, est désormais bien ancrée. C'est Charles IX qui impose le 1er janvier comme commencement de l’année civile, que d'aucuns célèbrent joyeusement chaque année. Pour la liturgie, en revanche, le premier jour du premier mois honore la Vierge Marie par une solennité, celle de la « Mère de Dieu ». 

« La nouvelle année commence sous le signe de la Sainte Mère de Dieu, sous le signe de la mère. Le regard maternel est le chemin pour renaître et grandir », indiquait le pape François dans son homélie du 1er janvier 2022. Débuter ainsi l’année n’est pas anodin, la liturgie indique ainsi que chacun est mis « sous la protection de cette femme, la Sainte Mère de Dieu qui est notre mère » pour « qu’elle nous aide à conserver et à méditer toute chose, sans craindre les épreuves, dans la joyeuse certitude que le Seigneur est fidèle et qu’il sait transformer les croix en résurrections. »

Une habitude depuis le concile d’Éphèse

Honorer la Vierge Marie sous ce vocable, ce que les chrétiens font depuis le concile d’Éphèse en 430 qui la proclama « theotokos » (littéralement « mère de Dieu »), c’est ainsi mettre toute l’année sous le signe de l’Incarnation, pour méditer, les mois passant, l’incroyable venue du Sauveur en notre monde. C’est accepter la nécessité d’être guidé, en particulier par celle qui a accueilli en elle l’Enfant-Dieu. C’est reconnaître, et les débats conciliaires ont été virulents à ce sujet, que Dieu est capable de confier à une créature la plus grande des grâces, préfigurant le don perpétuel – et immérité – de la grâce à chacun. « Aujourd’hui encore, s’exclamait le pape François dans la même homélie, invoquons [la Vierge Marie] comme l’avait fait le Peuple de Dieu à Éphèse » et, pour entamer cette année 2024, « Nous nous mettons tous debout, nous regardons la Vierge, et, comme l’a fait le peuple de Dieu à Ephèse, nous répétons trois fois son titre de Mère de Dieu. Tous ensemble : ‘Sainte Mère de Dieu, Sainte Mère de Dieu, Sainte Mère de Dieu !’ »

Vous avez aimé cet article et souhaitez en savoir plus ?

Recevez Aleteia chaque jour dans votre boite e−mail, c’est gratuit !

Vous aimez le contenu de Aleteia ?

Aidez-nous à couvrir les frais de production des articles que vous lisez, et soutenez la mission d’Aleteia !

Grâce à la déduction fiscale, vous pouvez soutenir le premier site internet catholique au monde tout en réduisant vos impôts. Profitez-en !

(avec déduction fiscale)
Newsletter
Vous avez aimé cet article et souhaitez en savoir plus ?

Recevez Aleteia chaque jour dans votre boite e−mail, c’est gratuit !