Elisabeth et Bernard s’inquiètent pour la santé de leur fille, Claude, atteinte d’une maladie mentale incurable. Désolés, ils la placent dans un centre psychiatrique. Ayant demandé la prière de plusieurs groupes de prière, eux-mêmes intercèdent avec toute la force qu’on peut imaginer. Ils supplient Dieu de la guérir. Lorsqu’un de leurs amis leur parle d’un prêche qu’il a entendu sur la puissance de louange dans les coups durs, ils prennent cela comme un défi. Pourtant, Elisabeth trouve que cela relève du blasphème. "Remercier Dieu pour une chose si horrible. C'est l'accuser de faire volontairement du mal à notre fille ! Cela ne correspond pas du tout à l'idée que j'ai d'un Dieu d'amour."
Impossible ! Et pourtant, cela les attire vraiment. Réalisant qu’ils n’ont rien à perdre d’essayer, ils décident de tenter. Se mettant à genoux, ils prient. Bernard commence :
- Seigneur, nous savons que tu nous aimes et que tu aimes notre fille Claude, même bien plus que nous ne pouvons le faire. Nous plaçons notre confiance en toi et croyons que tu permets dans sa vie ce qui est le mieux pour elle. Nous te remercions donc pour sa maladie. Merci de ce qu'elle est à l'hôpital, merci de ce que les médecins n'ont pas trouvé comment la guérir. Nous te louons, Seigneur, pour ta sagesse et ton amour à notre égard…
Plus ils prient, plus une grande paix les habite, ainsi qu’une conviction qu’ils sont aimés de Dieu. Le lendemain matin, ils reçoivent un coup de téléphone du médecin de l'hôpital : "Madame, monsieur, il s'est produit un changement étonnant chez votre fille. Venez vous en rendre compte vous-même." Bien sûr, ils y vont, et constatent de fait un changement… qui se confirme de jour en jour. La santé de leur fille évoluait à vue d'œil vers la guérison ! Deux semaines plus tard, Claude peut revenir chez. Et un an après, elle épouse un charmant jeune homme.
D’après Merlin Carothers, Puissance de la louange, Foi et Victoire, 1988.