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Enfants rapprochés : comment gérer la faible différence d’âge ?

two adorable siblings resting on the bench in sunny park
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Anna Ashkova - publié le 20/07/23 - mis à jour le 01/07/24
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Avoir plusieurs enfants en bas âge, c'est fatiguant. Mais grâce à quelques astuces et à une bonne organisation, il est possible de gérer cette différence d’âge.

Si avoir des enfants d’âges rapprochés présente certains avantages, notamment pour des raisons pratiques (on a les mains dans les couches et les biberons plus ou moins simultanément et les enfants jouent rapidement ensemble), il n’est pas toujours évident de gérer cette faible différence d’âge. Comment faire quand les deux ne marchent pas encore ? Comment gérer les bains et les repas quand ils ont des rythmes différents ? S’il n’y a pas de recettes magiques, plusieurs astuces existent pour élever sereinement des enfants d'âges rapprochés. 

Ne pas hésiter à demander de l’aide 

"Le portage m’a sauvé la vie", assure à Aleteia Marthe, mère de trois enfants, aujourd’hui âgés de 5 ans, 3 ans et un an et demi. "Thibault avait 20 mois quand Blandine est née. Il marchait déjà mais préférait rester dans la poussette durant les balades. J’ai donc beaucoup porté Blandine, non seulement dehors mais aussi à la maison quand j’avais besoin de cuisiner ou de donner à manger à Thibault", raconte-t-elle. Virginie, elle, a tout de suite opté pour une poussette double. "Dimitri avait 13 mois quand sa sœur, Sarah, est née. Nous avions alors une poussette simple et des amis nous ont prêté la leur afin que nous puissions accrocher les deux poussettes ensemble pour en faire une seule poussette double. C’était très pratique. Quand Dimitri a un peu grandi, nous avons acheté une planche à roulette avec un petit siège pour l’accrocher à la poussette. C’était moins encombrant", confie la jeune femme dont les enfants ont aujourd’hui respectivement 3 ans et demi et 2 ans et demi. 

Pour sa part, Anastasie avait au début peur de rester toute seule avec ses deux garçons. "Raphaël avait 21 mois quand Nathanaël est né. J’ai eu un postpartum très difficile, je n’étais pas en forme physiquement. Je ne pensais pas pouvoir les gérer tous les deux", confie-t-elle. La jeune trentenaire n’a donc pas hésité à demander à sa mère de venir à la maison durant deux mois pour lui donner un coup de main. "Après, nous avons fait appel à une nounou qui vient encore aujourd’hui m’aider avec les enfants", poursuit Anastasie, qui conseille à toutes les mamans de ne pas hésiter à demander de l’aide à son entourage. 

Une vraie organisation à mettre en place 

Si Virginie pouvait aussi compter sur la crèche pour son aîné, elle assure que le secret se cache en réalité dans une "organisation militaire". "Il faut écouter ses enfants et s’écouter soi-même et le rythme se met en place tout seul", assure-t-elle. "Certes, au début il peut y avoir des grains de sable dans l’engrenage. Mais avec le temps, on apprend à anticiper les choses : prendre le biberon avec soi, s’occuper de l’un pendant que l’autre dort, donner le bain au premier le matin et au second le soir, préparer les repas en avance…", conseille-t-elle, ajoutant qu’il ne faut "surtout pas avoir peur des pleurs".  

Victoire, elle, a opté pour le même rythme pour ses deux fils dès la sortie de la maternité après son deuxième accouchement. "Je les changeais ensemble, à la chaîne. J’ai commencé aussi à donner le bain en même temps quand Louis avait quatre mois. Nous avions juste expliqué à Barthélémy qu’il fallait qu’il fasse attention à son frère quand il est dans le bain. Je donnais aussi les biberons en même temps. Et pour les repas, ils mangeaient la même chose à l’exception de l’aîné qui avait des morceaux et le cadet une purée lisse au début. Ce mode de fonctionnement m’a fait gagner du temps !", explique la jeune maman qui attend son troisième enfant. Et aujourd’hui, ses deux garçons, âgés, respectivement, de 3 ans et demi et 2 ans, font tout ensemble. "En semaine, j’accorde néanmoins des petits moments de qualité à chacun car il est aussi important qu’ils aient des moments seul à seul avec moi", ajoute-t-elle. 

Se dire que tout ne sera pas parfait

"Rapprochés ou pas, tous les enfants sont différents. Ils ne réagissent pas de la même manière et n’aiment pas forcément la même chose", rassure Marthe, dont les aînés ont assez rapidement investi des espaces et des jeux différents. "Ça m’aide dans mon quotidien car ils ne se battent pas pour le même jouet", sourit-elle. 

En devenant grand-frère ou grande sœur très jeune, l’enfant est souvent "obligé" de grandir rapidement. On lui demande de l’aide, de montrer l’exemple, on le considère désormais comme un grand. Un comportement qu’a voulu éviter à tout prix Anastasie. "Il est vrai que comparé au petit bébé qui vient de naître, l’aîné peut se révéler géant à nos yeux, mais il ne faut pas oublier qu’il reste lui aussi un bébé qui a besoin de l’attention de ses parents", confie celle dont les enfants ont aujourd’hui 3 ans et demi et 2 ans. Quant à Virginie, elle rappelle que "si on n’est pas parfaite ce n’est pas grave car tout ne peut pas toujours être parfait et ce n’est pas l'essentiel car les enfants ne le ressentent pas. Ce qui importe c’est de faire de son mieux et de les aimer d’un amour inconditionnel !".

Des citations inspirantes de sainte Zélie Martin sur la maternité :

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