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Une église historique détruite par un incendie dans la Marne

église Notre-Dame de l’Assomption à Drosnay

L’église Notre-Dame de l’Assomption à Drosnay (Marne) a brûlé le 7 juillet en fin de matinée.

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La rédaction d'Aleteia - publié le 09/07/23
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ll ne reste plus rien de l'église à pan de bois du village, édifice datant du XVIIe siècle classé monument historique. Vendredi 7 juillet 2023, un incendie a ravagé l’église Notre-Dame de l’Assomption à Drosnay (Marne). Les causes de l’incendie restent inconnues.

La tristesse et la sidération. Dans le village de Drosnay (Marne), les habitants sont sous le choc après l'incendie de leur église à pans de bois, Notre-Dame de l’Assomption. Le feu a pris en fin de matinée le 7 juillet 2023, dans cet édifice classé au patrimoine historique depuis 1982. L’incident a mobilisé près de 41 sapeurs-pompiers et 11 véhicules. Si l’incendie n’a fait aucune victime, l’église, elle, a été très endommagé par le feu. 

"La toiture est effondrée sur environ 90 % de sa surface", explique la préfecture et les pompiers de la Marne dans un communiqué. Cependant, le porche n'est pas tombé et il a été sécurisé. Reste tout de même plusieurs pertes matérielles : dix objets protégés au titre des monuments historiques (inscrits), dont quatre statues (du XVIIe au XIXe siècle), un maître-autel (mêmes périodes), un autel (XVIIIe siècle), des verrières (XVIe siècle et XIXe siècle), des bans et des menuiseries (XVIIIe siècle).

Un drame et une perte irréparable 

Sur les réseaux sociaux, les amoureux du bâtiment font part de leur tristesse. "Quelle tristesse !", se désole sur son compte Twitter Nicolas Milovanovic, conservateur en chef au musée du Louvre depuis 2012.

"Je suis profondément attristé par incendie accidentel de la magnifique église à pans de bois de Drosnay", a réagi de son côté MgrTouvet, évêque de Châlons.

Sur Twitter, Maxence Hermant, conservateur en chef au département des Manuscrits de la Bibliothèque nationale de France, au sein du service des manuscrits médiévaux, a pleuré de nombreuses œuvres d'art perdues, "parmi lesquelles un somptueux Arbre de Jessé, un des vitraux champenois les plus importants de la fin du Moyen Âge". "Une perte irréparable", a-t-il écrit. 

Si l’hypothèse accidentelle est privilégiée pour expliquer le départ du feu, le parquet de Châlons-en-Champagne a tout de même ouvert une enquête.  

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