Dans la Bible, plus précisément le Nouveau testament, Jésus parle d’un "défenseur", un avocat qui saura soutenir les fidèles malgré leurs péchés (1 Jn, 2) :
Mes petits enfants, je vous écris cela pour que vous évitiez le péché. Mais si l’un de nous vient à pécher, nous avons un défenseur devant le Père : Jésus Christ, le Juste.
Saint Jean qualifie ici Jésus de défenseur, que l’on pourrait associer à un avocat de la défense, c’est-à-dire qui plaide notre cause et implorera miséricorde. Une référence que l’on retrouve également dans le livre de Job (Jb 16, 18-19) sous le nom de "témoin" :
Terre, ne couvre pas mon sang, et que rien n’arrête mes cris !
Même maintenant, j’ai dans le ciel mon témoin, dans les hauteurs mon répondant.
Mais Jésus, Fils, est également le Père et le Saint-Esprit. Et qu’est d’autre le Saint-Esprit si ce n’est notre avocat auprès du Père ? Le Paraclet, autre nom utilisé pour désigner l’Esprit saint, est un mot d’origine grecque (Παράκλητος) qui signifie "celui qu'on appelle à son secours" (de παρακαλέω, "appeler auprès de soi"), ou "celui qui intercède", et que l'on a traduit par "avocat", "défenseur", "intercesseur". Saint Jean fait ainsi référence au Saint-Esprit en ces termes (Jn 14, 15-17) :
Si vous m’aimez, vous garderez mes commandements.
Moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre Défenseur qui sera pour toujours avec vous :
l’Esprit de vérité, lui que le monde ne peut recevoir, car il ne le voit pas et ne le connaît pas ; vous, vous le connaissez, car il demeure auprès de vous, et il sera en vous.
Notre avocat, notre "défenseur" n’est donc autre que le Saint-Esprit, c’est-à-dire le Père, c’est-à-dire Jésus ! Il est à la fois notre mentor, notre guide, mais, surtout, il est un soutien plein de tendresse et de compassion, prêt à nous pardonner et à nous accueillir à chaque instant dans son amour infini.