Des chiffonniers du Caire aux enfants du monde entier, sœur Emmanuelle s’est engagée auprès des plus humbles. Religieuse de Notre-Dame de Sion, surnommée la "petite sœur des chiffonniers" ou la "petite sœur des pauvres" et connue pour ses œuvres caritatives en Égypte, elle a marqué son époque.
Décédée le 20 octobre 2008 à la maison de retraite du Pradon à Callian dans le Var, son œuvre perdure encore. Ses belles prières continuent de porter de nombreux chrétiens. En voici une, extraite de son ouvrage Un pauvre a crié, le Seigneur l'écoute, pour demander au Seigneur "sa divine Douceur" :
Seigneur, donne-moi Ta divine Douceur, Toi qui voulus être un petit enfant enveloppé de langes, un adolescent soumis à Marie et Joseph, un Messie jamais conquérant, un Ressuscité dans le secret.
Seigneur, donne-moi Ta divine Douceur, Toi qui as dit : "Bienheureux les doux, Ils possèderont la terre", donne-moi de saisir chaque chose avec douceur ; le téléphone et la valise, la plume et le balai, la fourchette et le plat, et surtout la main qui se tend vers moi.
Seigneur, donne-moi Ta divine Douceur, Toi qui as dit : "Apprenez de moi que je suis doux et humble de cœur". Donne-moi d’accueillir toute chose avec douceur ; le bon et le mauvais, la joie et la peine, l’encouragement et la critique, l’instant tel qu’il est et surtout l’autre tel qu’il se présente.
Vierge pleine de grâce, Vierge du Sourire, restaure en moi la divine douceur, apprends-moi à guérir ceux que j’ai blessés, que ta Tendresse fasse surgir sur mes lèvres les paroles qui rétablissent la paix. Amen.