Le monastère des religieuses bénédictines de Santa María de Carbajal, à León (nord-ouest de l’Espagne) a récemment découvert que l’évangélisation en ligne pouvait porter des fruits ! Cette communauté a en effet accueilli une novice, Cristina Sanz, grâce à leur communication sur les réseaux sociaux.
Âgée de 35 ans, Cristina vit à Guadalajara (Espagne). Psychologue de formation, elle a travaillé comme enseignante et assistante sociale. Elle s'est intéressée à l'École d'expérience religieuse que ces bénédictines proposent sur Internet. Sur Instagram, Facebook ou encore Twitter, les sœurs nourrissent régulièrement leurs différents comptes afin de se rendre visibles et d’inciter les jeunes femmes à s’intéresser à la vie consacrée. Il y a un peu plus d’un an, après avoir vu une de leurs publications, Cristina s’est lancée dans une formation en ligne. Elle s’est ensuite décidée à faire une retraite pour la compléter et avoir un véritable avant-goût de ce que constitue le quotidien d’une bénédictine.
"Je suis arrivée au monastère il y a un peu plus d'un an et j’ai fait cette formation sans aucune intention de rester", se souvient sœur Cristina. "Je voulais simplement faire quelques jours de retraite", poursuit-elle. Cristina passe donc cinq jours dans le silence avec la communauté bénédictine. Elle y partage les moments de prière, de repas, et de travail. La jeune femme ne pensait à aucun moment à l’option "vie monastique" ! Pourtant, il semble que quelqu’un d’autre l'ait choisie pour elle.
Une expérience de vie contemplative concluante
À la fin de la retraite, cette expérience de quelques jours de vie contemplative est tellement concluante que Cristina entre au noviciat début novembre 2022. "J'ai été très surprise et déconcertée", avoue-t-elle en se remémorant le moment où elle a compris qu’elle avait enfin trouvé sa vocation. "Étonnamment, j'ai embrassé cette invitation du Père avec une immense gratitude, librement et joyeusement", témoigne-t-elle.
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Elle se prépare désormais à prononcer ses vœux de pauvreté, de chasteté et d'obéissance, selon la règle de saint Benoît. Le tout dans une confiance aveugle devant la Providence : "Si Dieu a prévu ce chemin pour moi, c'est parce que c'est ce qu’il y a de mieux pour moi", affirme-t-elle. "Il est mon Père, Celui qui me connaît le mieux et qui m'aime le plus."