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Tableaux aspergés : de l’art ou de la soupe ?

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Des activistes de "Just Stop Oil" les mains collées au mur devant le table "Les Tournesols" de Van Gogh (National Gallery, Londres, le 14 octobre 2022).

Henri Quantin - publié le 02/11/22
Asperger de soupe des œuvres d’art, pour quoi faire ? L’écolovandalisme ne gagne rien à saccager la capacité de l’homme à transmettre et à s’émerveiller. Pour l’écrivain Henri Quantin, la science ne suffit pas pour exprimer la complexité du réel.

Ils s’appellent "Dernière génération" (Letzte Generation) et donnent presque envie que ce soit le cas. On ne souhaite guère savoir ce que pourraient donner les enfants qu’ils n’auront pas pour ne pas risquer d’abîmer la planète : toujours la même idolâtrie païenne de la Terre-mère et la même haine des œuvres humaines, masquées sous l’alibi de l’analyse des experts. Après avoir jeté de la soupe à la tomate sur Les Tournesols de Van Gogh à Londres le 14 octobre, les jeunes activistes de Just Stop Oil avaient posé la question : "Qu’est-ce qui a le plus de valeur, l’art ou la vie ?" On est curieux de savoir ce qu’ils désignent par la vie, si l’art, qui la hisse au-dessus du pur biologisme, en est exclu. Commentant le jet de purée sur Les Meules de Monet par "Dernière génération" en Allemagne, Greta Thunberg a martelé une nouvelle fois qu’"il faut écouter les scientifiques".

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