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“Grâce aux prisonniers !” Le pardon de Bonchamps

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Statue du Pardon de Bonchamps, par David d'Angers.

Anne Bernet - publié le 17/10/22
Il fallait "taire ce fâcheux accident". Ils seront nombreux pourtant à se souvenir du geste inouï qui, ce 18 octobre 1793, brillera dans l’horreur de la guerre civile : la grâce aux soldats prisonniers, voulue par un jeune général chrétien qui rassembla ses dernières forces pour sauver l’ennemi de la vengeance.

Saint-Florent-le-Vieil est un des plus charmants villages de l’Anjou, et même de France. Situé sur le Mont Glonne, un ancien lieu de culte païen qui domine la Loire, il a très tôt été christianisé par l’ermite qui lui a laissé son nom, puis illustré, au début du Ve siècle, par l’apparition de Notre-Dame à l’évêque d’Angers, Maurille, disciple de saint Martin. C’est au cours de cette apparition que Marie a révélé la date de sa naissance, le 8 septembre, et demandé qu'elle soit célébrée. Ce 18 octobre 1793, tous ces pieux et illustres souvenirs se sont, semble-t-il, effacés des mémoires. Depuis le mois de mars précédent et l’insurrection des populations de l’Ouest qui, encore profondément catholiques, ont refusé d’aller se battre aux frontières pour le nouveau régime républicain qui a fermé les églises et persécutent prêtres et fidèles, la guerre civile fait rage dans les départements de la rive gauche de la Loire. 

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