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L’incroyable dynamisme des Missionnaires de la Charité

Le célèbre sari des Missionnaires de la charité.

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Caroline Moulinet - publié le 04/09/22
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25 ans après la disparition de Mère Teresa de Calcutta, les Missionnaires de la Charité continuent d'œuvrer aux quatre coins du monde pour soulager les plus faibles et venir en aide aux démunis.

Le jour de sa première communion, une jeune indienne d’origine albanaise, qui allait un jour s’appeler Mère Teresa de Calcutta, est remplie d'un grand amour pour les âmes. Désireuse de devenir missionnaire, elle rejoint à 18 ans les Soeurs de Lorette en Irlande, avant d’aller à Calcutta en janvier 1929. A partir de ses vœux perpétuels le 24 mai 1937, elle est appelée Mère Teresa. Elle enseigne pendant 20 ans à l'école de filles Sainte Marie.

Le 10 septembre 1946, Mère Teresa reçoit son "appel dans l’appel". La soif d’aimer de Jésus et sa soif pour les âmes emplissent tout son cœur. Jésus révèle à Mère Teresa sa douleur devant la négligence envers les pauvres, son chagrin d’être ignoré d’eux et son immense désir d’être aimé par eux. Il demande à Mère Teresa d’établir une communauté religieuse, les Missionnaires de la Charité, dédiée au service des plus pauvres d’entre les pauvres.

Presque deux ans d'épreuves et de discernement passent avant que Mère Teresa ne reçoive la permission de commencer. Le 17 août 1948, elle se revêt pour la première fois de son sari blanc, bordé de bleu et quitte son cher couvent de Lorette pour entrer dans le monde des pauvres.

Après un rapide stage chez les Sœurs de la Mission Médicale à Patna, Mère Teresa retourne à Calcutta chez les Petites Sœurs des Pauvres. Le 21 décembre, elle se rend pour la première fois dans les bidonvilles. Chaque journée commence en communion avec Jésus dans l’Eucharistie pour ensuite Le trouver et Le servir dans les rejetés, les mal-aimés, les négligés. Ses anciennes élèves la rejoignent progressivement.

C’est ainsi que le 7 octobre 1950, la nouvelle congrégation des Missionnaires de la Charité est officiellement établie dans l’Archidiocèse de Calcutta. Au début des années 60, Mère Teresa commence à envoyer ses sœurs dans d’autres régions de l’Inde. L’approbation accordée par le Pape Paul VI en février 1965 l’encourage à ouvrir une maison au Vénézuela, puis à Rome, en Tanzanie et finalement, sur tous les continents. Commençant en 1980 et continuant à travers les années 90, Mère Teresa ouvre des maisons dans presque tous les pays communistes, y compris l’ancienne Union Soviétique, l’Albanie et Cuba.

25 ans après, un rayonnement planétaire

Afin de mieux répondre aux besoins physiques et spirituels des pauvres, Mère Teresa fonde également Les Frères Missionnaires de la Charité en 1963, en 1976 la branche contemplative des sœurs, puis en 1979 les Frères Contemplatifs, et en 1984 les Pères Missionnaires de la Charité. Pour les laïcs, elle forme également les Coopérateurs de Mère Teresa et les Coopérateurs Malades et Souffrants, personnes de fois et nationalités différentes avec qui elle partage son esprit de prière et de service du plus pauvre. Cet esprit inspire plus tard les Laïques Missionnaires de la Charité. En réponse aux demandes, en 1981, Mère Teresa commence aussi le mouvement Corpus Christi pour les prêtres, traçant un “petit chemin de sainteté" pour ceux qui désirent partager son charisme et son esprit.

Le rayonnement des Missionnaires de la Charité, congrégation qui comptait en 2019 près de 4.500 religieuses et 700 foyers dans 136 pays, puise son rayonnement dans la façon dont Mère Teresa a témoigné de la joie d'aimer, de la grandeur et de la dignité de chaque être humain, de la valeur de chaque petite chose faite avec foi et avec amour, et, par-dessus tout, de l'amitié avec Dieu.

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