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Messe : où faut-il regarder lors de l’élévation ?

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Valdemar de Vaux - publié le 27/08/22 - mis à jour le 21/09/23
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Les gestes les plus courants sont peut-être les moins interrogés. À la messe, lorsque le prêtre élève l’hostie puis le calice tout juste consacrés, comment notre attitude manifeste-t-elle notre foi en la présence réelle ?

Avant le XIIIe siècle, la question ne se posait pas de savoir où regarder lors de l’élévation. Jusqu’à ce que cette pratique – d’abord parisienne – s’étende à l’Église universelle, les fidèles ne voyaient le Corps du Christ que lors de la communion puisque le prêtre était tourné vers l’Orient. Mais la dévotion eucharistique se propageant rapidement, les évêques ont permis et même encouragé l’élévation de l’hostie d’abord, puis du calice, Corps et Sang de Jésus réellement présent, pour permettre l’adoration des fidèles. 

L’actuel missel donne la même raison à l’élévation : "Le prêtre montre au peuple l’hostie consacrée". Les gestes des fidèles doivent donc convenir à cet objectif d’adoration. Dans l’histoire, il a souvent été indiqué que la présence de Jésus devait être honorée par une profonde révérence tout en restant à genoux, sans regarder l’hostie pourtant présentée.  

Un culte eucharistique renouvelé

Depuis saint Pie X, le culte eucharistique a été renouvelé. Notamment au travers de l’adoration, maintenant très répandue. Le pape du tout début du XXe siècle, qui a promu la communion fréquente et celle des enfants, avait ainsi accordé une indulgence à ceux qui, lors de la messe ou d’une adoration, regardaient avec foi, piété et amour le Saint-Sacrement en reprenant les paroles de saint Thomas :

"Mon Seigneur et mon Dieu !" (Jn 20, 28).

Si la piété inspire des gestes variables selon chacun, il paraît bon, à la suite du Pape, de regarder le Corps et le Sang du Christ en ayant une exclamation (mentale) de foi ou d’action de grâce, ou un silence empreint de dévotion, avant d’incliner la tête au moment où le prêtre fait une génuflexion. Une façon de se laisser regarder et aimer par le Sauveur, d’admirer son corps ressuscité qui nous ouvre à la vie éternelle, tout en reconnaissant que nous n’en sommes pas dignes. 

En revanche, ces deux élévations de l’hostie et du calice ne doivent pas être confondues avec ce que l’on a coutume d’appeler la "petite élévation" : au moment de la doxologie ("Par Lui, avec Lui et en Lui…"), le prêtre offre au Père le sacrifice du Fils en élevant les espèces consacrées vers le ciel. Avec lui, nous pouvons nous tourner vers le ciel, corporellement et spirituellement, en vouant notre vie au Créateur. 

Quand les grands saints parlent de l'Eucharistie :

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