Jusqu’à présent évêque de Perpignan-Elne, Mgr Norbert Turini remplace Mgr Pierre-Marie Carré dont la démission pour raison d’âge a été acceptée par Rome. Mgr Norbert Turini, 67 ans, est né le 30 août 1954 à Cannes, dans les Alpes-Maritimes. Après avoir notamment suivi des études de biologie, il est ordonné prêtre en 1982 pour le diocèse de Nice. Il est alors adjoint au service des vocations, responsable d’un foyer étudiant, visiteur de prison, responsable du service de la pastorale des jeunes puis vicaire épiscopal et enfin vicaire général.
Jean-Paul II le nomme en 2004 évêque de Cahors, dans le Lot. Dix ans plus tard, le pape François le choisit pour le siège épiscopal de Perpignan-Elne où il est installé en janvier 2015. Au sein de la Conférence des évêques de France, il est président du Conseil pour la communication de 2015 à 2021. Depuis le 1er juillet 2022, il est le président du Conseil pour les relations interreligieuses et les nouveaux courants religieux.
Sa messe d’installation comme archevêque de Montpellier aura lieu dimanche 23 octobre à 15h30 en la cathédrale Saint-Pierre de Montpellier.
Un archidiocèse de plus d’un million d’âmes
Né le 22 avril 1947, Mgr Pierre-Marie Carré a donc vu sa démission pour raison d’âge (75 ans) être acceptée par Rome. Originaire du Pas-de-Calais, il a été ordonné prêtre en 1974 pour le diocèse d’Agen. Cet ancien supérieur de séminaire – de Poitiers puis de Bordeaux – a été nommé archevêque d’Albi en 2000. C’est le pape Benoît XVI qui l’a nommé archevêque coadjuteur pour le diocèse de Montpellier en 2010 puis archevêque de la province de Montpellier l’année suivante. Pour sa retraite, Mgr Carré compte rejoindre le Lot-et-Garonne, son département de cœur, où il servira une paroisse proche d’Agen.
Le diocèse de Montpellier a été élevé au rang d’archidiocèse métropolitain en 2002, avec pour suffragants les diocèses de Carcassonne et Narbonne, Mende, Nîmes et Perpignan-Elne. La province ecclésiastique de Montpellier couvre ainsi la région Languedoc-Roussillon. En 2019, cet archidiocèse comptait 141 prêtres diocésains – contre 247 vingt ans plus tôt – et près de 400 religieux – hommes et femmes – pour une population totale de plus d’un million de personnes.