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Funérailles de Gaspard : le bouleversant témoignage de foi de ses parents

Messe des obsèques de Gaspard de Rosanbo, Notre-Dame du Travail, 26 janvier 2022.

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Mathilde de Robien - publié le 28/01/22
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La messe des obsèques de Gaspard de Rosanbo a été célébrée ce mercredi 26 janvier à Notre-Dame du Travail, à Paris, par le père François Potez.

Gaspard, le fils aîné d’Anne-Dauphine Julliand et de son mari Loïc, est décédé dans la nuit de jeudi à vendredi 21 janvier. Il a rejoint auprès du Père ses deux sœurs, Thaïs et Azylis, toutes deux décédées d'une maladie génétique il y a quelques années. Gaspard aurait eu 20 ans le 22 janvier. Une nouvelle épreuve ô combien douloureuse pour ses parents, son petit frère Arthur et ses proches. Ses obsèques ont eu lieu à l’église Notre-Dame du Travail à Paris (XIVe arrondissement). Au début de la cérémonie, Anne-Dauphine et Loïc ont pris la parole et ont livré un bouleversant témoignage de foi et d’espérance, consolant les uns, rassurant les autres. Sans nier leur incompréhension face au mystère de la mort de leur fils, "incompréhensible pour notre esprit et notre cœur d’homme", ils confient "ne pas chercher de réponse à ce mystère" et expriment, aussi bien par les mots que par le ton de leur voix, leur paix. Leurs paroles se sont ensuite adressées à Gaspard : "Gaspard, nous te demandons d’aider chacun ici à trouver la paix. Et puisque tu es entré dans le plein amour de Dieu, aide-nous aussi à trouver cette lumière. Gaspard, veille sur nous."

Une paix, une espérance, rendues plus présentes encore par le choix de l’Évangile de la résurrection de Lazare, et par les mots du père François Potez. A fortement résonné la promesse que Jésus fait à Marthe, à l’annonce de la mort de Lazare : "Moi, je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra ; quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela ?" (Jn 11, 25-26). Dans son homélie, le père Potez a souligné cette victoire de la vie sur la mort à travers la résurrection. "La mort est puissante, mais Jésus est plus puissant encore parce qu’il est le fils de Dieu, il est Dieu lui-même, il est la vie, il donne sa vie. [...] Il ouvre un chemin à travers la mort, et la mort devient une porte d’entrée dans la plénitude de la vie. C’est ça la foi. La mort est vaincue, la mort ne peut plus rien, et même la mort est prise à son propre jeu parce que la mort devient le passage vers la vie !"

Ecouter l'intégralité du mot d’accueil d’Anne-Dauphine et Loïc, et l'homélie du père François Potez :

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