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De Saint-Brieuc à Pontmain, la prodigieuse aventure de Notre Dame d’Espérance

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Anne Bernet - publié le 16/01/22
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Popularisée depuis le sanctuaire de Saint-Brieuc, la dévotion à Notre Dame d’Espérance connut son apothéose le jour de l’apparition de la Vierge Marie, « Mère de l’Espérance » à Pontmain le 17 janvier 1871.

En 1835, l’évêque de Saint-Brieuc, Mgr Le Mée, nomme le jeune chanoine Paul-Marie Prud’homme desservant d’une modeste chapelle de la ville, Notre-Dame et les Saints Apôtres Pierre et Paul, vulgairement surnommée Notre-Dame de Saint-Pierre. Ce petit sanctuaire a été fondé en 1440, peut-être, selon certaines traditions, sur les ruines d’un autre bien plus ancien et remontant à l’évangélisation de la région, par Pierre Dolo de La Coste, qui le plaça sous l’invocation de son saint patron. Reconstruit une première fois en 1500, il fut cédé, au début du XVIIIe siècle, à la confrérie des marchands et artisans de la ville, réunis au sein de la confrérie de l’Immaculée Conception. C’est d’ailleurs sous ce nom que Notre-Dame de Saint-Pierre est souvent officiellement désignée. Confisquée avec les autres biens de l’Église au début de la Révolution, la chapelle fut sauvée par un notable briochin, M. Prud’homme, qui la racheta, la préservant de la démolition. 

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