separateurCreated with Sketch.

Le massacre de Noël en Birmanie, l’horreur gravée dans les mémoires

Yellow Title Icon
Article Premium - Connectez-vous ou créez votre compte (100% gratuit)
WEB2-BIRMANIE-MYANMAR-AFP-000_9V87RD.jpg

Des véhicules incendiés dans l’État Kayah (Birmanie).

whatsappfacebooktwitter-xemailnative
Agnès Pinard Legry - publié le 11/01/22
whatsappfacebooktwitter-xemailnative
Au moins 35 personnes ont été brûlées vives le soir du 24 décembre dans le village chrétien de Moso, situé dans l’État Kayah, en Birmanie. Une tuerie effroyable perpétrée par la junte birmane qui marque un tournant dans la guerre civile que traverse le pays.

Un carnage, une tuerie, un massacre… Les mots ne semblent pas assez forts pour décrire l’hécatombe dont le village chrétien karenni de Moso, en Birmanie, près de la frontière thaïlandaise, a été le théâtre le 24 décembre. Ce soir-là, au moins 35 hommes, femmes et enfants ont péri dans les flammes de leurs véhicules incendiés par la junte birmane. Deux employés de l’ONG britannique Save The Children ont été retrouvés parmi les cadavres. Issus d’une localité à majorité chrétienne, les civils s’apprêtaient à célébrer la naissance du Christ. "Dans les voitures incendiées, j’ai vu le reste des corps calcinés", a confié au Monde un employé d’une ONG de l’État Kayah qui a échappé de justesse au massacre. Pour lui, il ne fait pas de doute que les victimes ont "été brûlées vives". Il décrit notamment "leurs mains crispées, levées, agrippées : c’étaient les mains de gens en train de mourir dans les flammes et qui tentaient d’échapper à la fournaise".

Vous avez aimé cet article et souhaitez en savoir plus ?

Recevez Aleteia chaque jour dans votre boite e−mail, c’est gratuit !

Vous aimez le contenu de Aleteia ?

Aidez-nous à couvrir les frais de production des articles que vous lisez, et soutenez la mission d’Aleteia !

Grâce à la déduction fiscale, vous pouvez soutenir le premier site internet catholique au monde tout en réduisant vos impôts. Profitez-en !

(avec déduction fiscale)
Newsletter
Vous avez aimé cet article et souhaitez en savoir plus ?

Recevez Aleteia chaque jour dans votre boite e−mail, c’est gratuit !