Amour, fidélité, courage : "le Saint-Sacrement" est le catalyseur de tous les biens pour Tolkien. Mobilisé pendant la Première Guerre mondiale, témoin des ravages de l'épidémie de grippe espagnole et des horreurs de la Seconde Guerre mondiale, l'auteur du Seigneur des anneaux a toujours trouvé dans l'Eucharistie, la lumière qui brille dans les ténèbres.
Et pour rester tout près de Jésus-Hostie, il a tout fait pour ne jamais manquer la messe quotidienne, allant jusqu'à organiser sa matinée en fonction de l'horaire de l'Eucharistie dans sa paroisse d'Oxford. C'est ainsi que tous les matins, l'auteur partait en vélo avec Michael et Christopher – ses garçons – jusqu'à l'église Saint-Aloysius pour la messe de 7h30. Ce n'est qu'une fois rentrés qu'ils prenaient tous leur petit-déjeuner, préparé par les soins d'Edith, l'épouse de Tolkien.
L’unique remède contre une foi qui s’étiole est la communion.
À chaque fois, même dans les moments difficiles, Tolkien met son espérance dans l'"efficacité" du sacrement. "Bien qu’immuable, parfait, complet et inviolé, le Saint-Sacrement n’opère chez personne de manière complète et définitive. Comme pour la foi, il faut que la [communion] soit continue et qu'elle mûrisse à mesure qu'on pose cet acte. [Communier] sept fois par semaine est plus enrichissant que [communier] sept fois occasionnellement".
Dans les lettres qu'il échange avec ses enfants, l'écrivain britannique les enjoint de tourner toujours leurs yeux vers le Saint-Sacrement. À son fils Michael qui traverse une période compliquée, le père témoigne de la marque que la communion régulière a laissée sur sa vie :