Les fans de la famille royale britannique s’en souviennent parfaitement. Pour son mariage avec Edoardo Mapelle Mozzi, la princesse Béatrice a choisi d’emprunter une robe… à sa grand-mère, la reine Elizabeth. Le 17 juillet 2020 la jeune mariée est apparue dans une robe sublime de la styliste anglaise Norman Hartnell, portée par sa célèbre aïeule lors de l’avant-première du film Laurence d’Arabie en 1962.
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Si le geste de la jeune femme se voulait éco-responsable, de plus en plus de futures mariées – comme elle – se décident à avancer vers l’autel dans une tenue de seconde main. Les chiffres le prouvent : selon Lyst, moteur de recherche dédié à la mode, l’usage de mots clés comme "second hand", "seconde main" ou encore "d’occasion" a augmenté de 38% en 2020 : « Que cela soit un choix green ou budgétaire, les femmes veulent aujourd’hui acheter la robe de leur rêve sans se ruiner ni culpabiliser », explique à Aleteia Victoire Leprince-Ringuet, fondatrice du Dressing Club, l'outlet de référence situé en plein cœur de Paris qui, depuis 2015 donne une seconde vie aux plus belles robes de mariée.
C’est le cas d’Agnès, 31 ans, qui s’est fiancée au printemps dernier et qui est maintenant à la recherche de deux tenues pour son mariage prévu l'été prochain en Touraine : une robe esprit bohème pour le mariage religieux et un ensemble court plutôt années 60 pour le mariage civil. Évidemment des pièces de créateur, mais… à prix d’occasion. Et pourquoi pas le modèle Béranger de Laure de Sagazan, exactement dans le style qu’Agnès souhaite, vendu chez Dressing Club à 1.800 euros au lieu de 3.000 ? « S’offrir la robe de mariée de ses rêves ne doit pas forcément signifier devoir vider son compte en banque ! », confie-t-elle à Aleteia en surfant sur le site de l’outlet avant de prendre le premier rendez-vous.
C’est ce que Victoire Leprince-Ringuet a constaté elle-même en se mettant en quête d’une robe en vue de son propre mariage, il y a 11 ans... Enthousiaste, elle essaye de magnifiques créations dans les plus belles adresses de la capitale et découvre alors qu’il faut prévoir un budget minimum de 3.000 euros pour la robe, sans compter les accessoires. Pour la future mariée, la somme est tout simplement inenvisageable. « C’est là que mon idée naît : permettre l’accès à la robe de mariée de créateur en lançant d’abord un dépôt-vente, puis un outlet de luxe mariage », explique-t-elle.
La jeune entrepreneuse démarre son aventure en 2013 dans son appartement avec les robes qui s’entassent un peu partout. Les essayages ont lieu dans son salon. Trouver rapidement un vrai showroom s’impose. Et c’est juste à côté de la place de la Madeleine, en plein cœur de Paris, qu’elle s’installe en 2015. Son ambition ? Nouer des partenariats avec les créateurs les plus connus, mais également avec des boutiques spécialisées.
Avec son équipe de huit personnes, le Dressing Club récupère des robes de mariée de seconde main qui proviennent des particuliers, mais également des modèles d’exposition, des anciennes collections ou encore des prototypes des créateurs et des boutiques. « Il y a des robes qui ont été essayées plusieurs fois dans des showrooms, mais qui restent en parfait état ! D’autres sont juste des modèles d’exposition ou de présentation à la presse », explique Victoire qui compte aujourd’hui parmi ses partenaires : Rime Arodaky, Laure de Sagazan, Victoire Vermeulen, Margaux Tardits, Donatelle Godart, Marie Laporte, Manon Gontero et bien d’autres.
Au total, 500 modèles uniques avec des remises allant jusqu’à -60% du prix de vente d’origine. Ils sont proposés aux clientes dans le showroom parisien, à travers la vente en ligne et, depuis septembre 2020, dans une boutique du quartier d'Earl's Court, à Londres.
“C’est une amie qui m’a conseillée de passer chez Dressing Club. J’imaginais alors une sorte de dépôt-vente où on part seule à la chasse d’un trésor rare. Ce n’était pas le cas. J’ai tout de suite vu que la styliste de l’équipe comprenait très bien ce que je recherchais. Je me suis sentie bien entourée et conseillée tout en gardant la liberté de réfléchir, essayer plusieurs tenues, ne rien choisir pour revenir une semaine plus tard avec une idée à l’opposée de la première finalement...”, confie à Aleteia Anne-Christine, 29 ans, qui prévoit de se marier cet hiver en Bretagne.
S’acheter une robe de seconde main ne veut pas dire renoncer à un service d’un vrai atelier et au sur mesure proposé par une équipe dynamique qui suit les tendances mode de près. « On voyait très bien l’impact de la robe de mariée de Kate Middleton en 2011 et la folie des dentelles qui suivait. Aujourd’hui, la tendance est plus épurée avec des matières fluides, légères, aériennes comme la mousseline ou le crêpe de soie. Les motifs fleuris ont laissé la place aux arabesques et aux dessins géométriques”, explique la fondatrice de l’outlet.
Pour celles qui préfèrent quand même une robe neuve mais à un prix raisonnable, le Dressing Club propose également sa propre collection de robes de mariée dessinées et créées dans son atelier parisien. Aux allures élégantes, simples et intemporelles, tous les modèles Alba sont confectionnés uniquement avec des matières naturelles tel que le coton et la soie. Une collection qui émerveillera les futures mariées en quête d’une belle robe à prix doux.
Pour découvrir les plus beaux modèles de la collection Alba 2022, cliquez sur le diaporama :
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