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Ces lieux bénis où la Vierge a pleuré : Notre-Dame des Larmes, à Syracuse

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Mathilde de Robien - publié le 20/09/21
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L’Eglise a reconnu, en de rares endroits, des « miracles des larmes ». Une manifestation de larmes jaillissant des yeux d’une statue, ou d’une icône, de la Vierge. Aleteia vous propose de découvrir les circonstances dans lesquelles des statues de la Vierge ont pleuré, signe de la compassion de Marie envers l’humanité. (2/4)

Durant l’été 1953, à Syracuse, la Vierge a pleuré pendant quatre jours. Dans la nuit du 29 août au 1er septembre 1953, deux jeunes mariés, Antonina Lucia Giusto et Angelo Iannuso vivent une nuit éprouvante. Antonina attend son premier enfant. Malade et alitée, elle souffre terriblement. Mais voilà que tous deux deviennent les témoins d’un surprenant miracle. Des larmes coulent des yeux de la Vierge, représentée sur un bas-relief avec son Cœur Immaculé entouré d’épines, accroché au mur de leur chambre. Un cadeau reçu à leur mariage, quelques mois plus tôt. A ce moment-là, Antonina ne souffre plus. Les larmes de la Vierge cessent, puis reprennent à de nombreuses reprises tout au long de la journée. La foule se presse autour de la Vierge, des malades guérissent miraculeusement.

L’Église accueille la nouvelle avec prudence. Le curé de l’époque, l’abbé Giuseppe Bruno, vient constater le phénomène. Il prévient l’archevêque de Syracuse qui demande une analyse médicale des faits. Une commission scientifique est alors mise sur pied. Devant les experts, les yeux de Marie se gonflent à nouveau de larmes. Certaines sont recueillies pour être analysées. Quelques jours plus tard, le résultat est sans appel : il s’agit de la même composition et des mêmes substances que celles sécrétées par un organisme humain.

Le 9 septembre 1953, la commission signe un rapport, reconnaissant ne pas pouvoir donner une explication scientifique au phénomène. Trois mois plus tard, le 12 décembre 1953, l’épiscopat de Sicile, par la voix du cardinal Ernesto Ruffini, se prononce unanimement en faveur de l’authenticité « indubitable » du prodige des larmes : « On ne peut pas mettre en doute la réalité de la Lacrymation ». Il souhaite également « la construction d’un sanctuaire qui puisse perpétuer la mémoire de ce prodige ».  Le 8 mai 1954, le reliquaire qui conserve les larmes dans une ampoule est scellé.

En 1957, un projet de sanctuaire voit le jour. Le bâtiment est inauguré en 1966, et élevé au rang de basilique par saint Jean-Paul II en 1994. C’est dans ce bâtiment que sont conservées « les larmes de la Vierge ».

En mai 2018, le reliquaire a voyagé jusqu’au Vatican et le pape François a célébré la messe en présence des larmes de la Vierge de Syracuse, dans la chapelle de la Maison Sainte-Marthe. A cette occasion, il a invoqué Marie pour lui demander le don des larmes :

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