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[VIDEO] Les stigmates du Christ, un chemin de sainteté unique et extrêmement rare

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Timothée Dhellemmes - publié le 14/06/20 - mis à jour le 22/09/22
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Certains saints ont vécu la Passion de Jésus, au point d’en porter les signes dans leurs corps.

C’est en 1224, sur le mont Alverne, dans le centre de l’Italie, que saint François d’Assise fut marqué pour la première fois des douleurs du Christ en Croix. Tandis qu’il était en prière, il vit descendre du ciel un séraphin aux ailes resplendissantes qui se tenait au-dessus de lui, les mains tendues et les pieds réunis, comme cloué sur une croix. "Tandis qu’il réfléchissait, avec inquiétude, à ce que cette vision signifiait, et qu’il s’angoissait à ne pouvoir la comprendre, les marques des clous commencèrent à se montrer sur ses pieds et sur ses mains", raconte dans Les vies de saint François d’Assise frère Thomas de Célano, lui-même religieux franciscain au XIIIe siècle.

"Les têtes des clous, rondes et noires, étaient en dedans des mains et au-dessus des pieds ; les pointes, un peu longues, paraissaient de l’autre côté, se recourbaient et surmontaient le reste de la chair dont elles sortaient. Le côté droit était comme percé d’une lance et le sang s’échappait souvent de la cicatrice », ajoute-t-il. Saint François d’Assise fut le premier à être témoin dans sa chair de ce phénomène extrêmement rare, considéré par l’Église comme un signe d’une union profonde à Dieu.

Deux reconnaissances officielles par l’Église

Très prudent sur cette question, le Vatican n'a officiellement reconnu que les stigmates de saint François d’Assise, et celles de sainte Catherine de Sienne. Cette dernière reçut les souffrances du Christ le quatrième dimanche de Carême 1375. D’autres saints connurent également ces blessures, sans pour autant qu’elles ne fassent l’objet d’une reconnaissance officielle. C’est le cas par exemple de Padre Pio, qui partagea les plaies du Christ aux mains, aux pieds et à la poitrine, immédiatement après son ordination sacerdotale, en 1910. Ces blessures ne laissaient aucune trace mais persistèrent toute sa vie. D’après l’historien français Patrick Sbalchiero, auteur des Douze énigmes qui défient la science, quelques dizaines d’autres personnes seulement auraient reçu les stigmates, comme sainte Rita de Cascia ou encore sainte Véronique Giuliani.

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