Si les parents de grands enfants sont tirés d’affaire, les jeunes parents ont parfois l’impression de passer à côté de Noël en raison d’un bébé à nourrir, à coucher, à occuper, à consoler, alors qu’ils rêvent de suivre dix minutes de messe ou de boire leur flûte de champagne en même temps que tout le monde. Pistes pour vraiment profiter de Noël cette année !
Un minimum d’empathie envers les jeunes parents
Avaler en trente secondes sa coupe de champagne avant de passer à table parce qu’on était en train de coucher le plus jeune pendant l’apéro (et encore, s’il en reste !), louper les toasts de foie gras (qu’on avait pourtant confectionné avec amour) parce qu’on était dans la cuisine avec la jeune génération, passer la messe au fond de l’église à cause d’un bébé surexcité — parce qu’à cette heure-là, il est habituellement dans son lit ! Voilà le lot de tout jeune parent qui essaye de s’adapter tant bien que mal au rythme familial.
Et si on leur prêtait un peu plus d’attention ? En attendant par exemple que tout le monde soit présent avant de commencer l’apéritif, ou alors, si c’est faisable, en réunissant petits et grands dans la même pièce. Si vraiment c’est impossible parce qu’il faut passer à table à 12h36 en raison de la cuisson de la dinde, alors ayons une pensée pour celles et ceux qui gèrent les enfants : il sera bienvenu de leur apporter une flûte en signe de reconnaissance. Dans le cas où un coucher d’enfant empiéterait sur le repas, il est délicat qu’une personne se désigne pour attendre la personne en retard.
La grande question de la messe de Noël
L’horaire de la messe peut vite devenir un sujet de tension. La messe des familles à 19 heures ne convient pas à ceux qui souhaitent une messe de Noël pieuse et recueillie, la messe de minuit n’est pas idéale avec des enfants, sans parler de la messe de l’aurore qui n’attire que les lève-tôt. Des petits compromis sont donc de mise.
Pour cela, sachez prioriser. Qu’est-ce qui est important pour vous : vivre en famille élargie la célébration eucharistique ou participer à une messe de Noël célébrée en grande pompe car tout de même, c’est Noël ? Certaines familles arrivent à concilier les deux en se rendant tous ensemble le 24 au soir à la messe des enfants, les plus « chevronnés » y retournant plus calmement le 25.
Canaliser les énergies
Rien de tel que de canaliser un minimum l’énergie des enfants pour pouvoir respirer et profiter pleinement de ces temps calmes. Pour cela, profitez au maximum des siestes des nains pour vous ressourcer : en faisant vous-même la sieste, en bavardant avec vos proches, en allant faire un tour dehors… Veillez à ne pas trop retarder les horaires de coucher des enfants, sans quoi vos soirées ne seront pas très reposantes et ils seront fatigués et donc fatigants le lendemain.
Enfin, essayez de faire régner un minimum de calme pendant les repas pour éviter les pugilats entre cousins. Faites-leur écouter un conte de Noël, mettez de la musique calme ainsi qu’une bougie sur la table. En principe, cela apaise les esprits. Prévoyez également de passer de bons moments avec eux : une balade, un jeu ou une sortie un peu exceptionnelle. Une manière de montrer que vous les aimez même s’il y a du monde autour de vous. Pleinement rassurés de votre affection, ils vous solliciteront moins.