« Seigneur, donne-moi l’humour pour que je tire quelque bonheur de cette vie et en fasse profiter les autres ». Ces mots de Thomas More montrent bien que l’humour n’est absolument pas incompatible avec la vie du chrétien. Bien au contraire ! Aleteia vous propose quelques blagues sur les religieux pour bien commencer le week-end, extraites du livre de Bruno Delaroche « Les perles des curés ».Dominicains, franciscains, bénédictins, jésuites, carmélites, clarisses… Dans l’Église, les ordres religieux sont légion. On dit d’ailleurs que le Bon Dieu lui-même “est infichu de connaître le nombre exact de congrégations féminines sur terre”. Chaque ordre a son histoire, ses spécificités, ses traditions… et sa réputation… qui peuvent parfois prêter à sourire. À ce propos, Aleteia vous propose une sélection de blagues sur les religieux pour commencer le week-end joyeusement.
Prier et fumer
Le hasard veut qu’un jésuite et un franciscain se rencontrent, face à face, dans un compartiment de train, priant le bréviaire chacun de son côté. Là-dessus, le jésuite sort nonchalamment de sa poche un paquet de cigarettes et s’en allume une.
“On n’a pas le droit de fumer en priant! s’offusque le franciscain.
– Moi si, répond le jésuite. J’en ai obtenu l’autorisation…
– Non ?…. C’est facile à obtenir ? demande, intéressé, le franciscain.
– Et comment ! Il suffit de faire une demande à son supérieur.”
Le hasard fait que les deux se retrouvent peu de temps après.
Le franciscain est en colère :
“Vous m’avez bien eu : évidemment, je n’ai pas obtenu l’autorisation.
– Comment avez-vous formulé votre requête?
– Très simplement. J’ai demandé si je pouvais fumer en priant.
– Vous vous y êtes très mal pris! Il fallait faire comme moi :
demander si vous pouviez prier en fumant”.
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Que la lumière soit
Un bénédictin, un dominicain, un franciscain et un jésuite se trouvent à faire une retraite spirituelle dans le même lieu. Or, un soir d’orage, alors qu’ils priaient ensemble le bréviaire, soudain toutes les lumières de la pièce s’éteignent. Le bénédictin n’en poursuit pas moins sa prière car il connaît les psaumes par cœur. Le dominicain se lance dans une abyssale méditation sur l’influence de la lumière sur la piété humaine, le franciscain se met à genoux et implore le pardon de Dieu pour l’oubli, par les hommes, de l’antique frugalité des hommes qui se contentaient de l’éclairage naturel des lampes à huile. Et voici que la lumière réapparaît aussi soudainement qu’elle avait disparu. Les trois religieux voient alors le jésuite qui revient dans la pièce.
“Où étais-tu donc passé ?
– À la cave pour rétablir le disjoncteur”.
Mission et naïveté
Un missionnaire arrive dans un village tout au fond de la jungle juste au moment où le sorcier se met à taper furieusement sur son tam-tam. Très intrigué, il lui fait demander ce qui se passe.
“Nous n’avons pas d’eau.
– Et donc vous demandez à Dieu d’envoyer la pluie?
– Pas du tout ! J’envoie chercher le plombier !”
De la difficulté du détachement
Un franciscain se rend chez le coiffeur. La séance achevée, il lui demande combien il lui doit. Le coiffeur lui répond qu’il ne fait jamais payer les religieux. Le lendemain matin, le coiffeur trouve devant sa porte un panier contenant un gros pain tout chaud, cuit au couvent des franciscains de la ville. Un trappiste arrive lui aussi dans le même salon de coiffure. Il va aussi pour payer mais le coiffeur lui répond de même qu’il ne fait pas payer les religieux. Le lendemain, il trouve devant sa porte une caisse de canettes de la fameuse bière brassée par les trappistes de la région. Arrive enfin un jésuite, même refus du coiffeur de se faire payer. Et le lendemain il trouve devant sa porte une file de jésuites attendant leur tour…
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Extraits tirés du livre de Bruno Delaroche Les Perles du curé, Éditions Artège, octobre 2019, 12 euros.