Huit « nez » de grandes maisons de parfums ont créé les senteurs de huit chefs-d’œuvre de la peinture et de la sculpture exposés au Louvre, dans une collaboration inédite entre le plus grand musée français et la marque Officine universelle Buly. Parmi eux, saint Joseph charpentier de Georges de la Tour. Si les artistes font tout pour transmettre des émotions à travers leurs créations, il leur est impossible d’en peindre l’effluve. Libre alors aux meilleurs parfumeurs d’imaginer des senteurs pour des chefs-d’œuvre. Sous l’impulsion de ses créateurs Victoire de Taillac et Ramdane Touhami, la prestigieuse marque de parfum Buly a invité huit grands nez issus d’illustres maisons de parfum à imaginer l’odeur d’un chef-d’œuvre. Une première dans l’histoire de la parfumerie française.
Chacun des huit “nez” a ainsi pu choisir parmi les 38.000 chefs-d’œuvre exposés au musée du Louvre celui qui lui tenait le plus à cœur afin d’y ajouter une dimension olfactive à l’expérience visuelle. Parmi les œuvres choisies se trouvent des sculptures comme La Victoire de Samothrace, la Nymphe au scorpion de Bartolini et La Vénus de Milo, ainsi que des peintures : La Baigneuse et La Grande Odalisque d’Ingres, Conversation dans un parc de Gainsborough, Le Verrou de Fragonard et… Saint-Joseph charpentier de Georges de La Tour. C’est Sidonie Lancesseur, qui travaille pour la Maison Robertet, parfumeur de Grasse (Côte d’Azur), qui a porté son choix sur cette dernière toile. Pour concevoir son parfum, appelé à résonner avec l’esprit de l’œuvre, la créatrice a mêlé bois, baies roses, verveine et cèdre. Une fragrance puissante que l’on peut retrouver, comme toute la collection, dans une boutique éphémère du musée du Louvre.
Lire aussi :
Le Vatican lance sa première gamme de parfums