Aux côtés d’enseignements d’une haute qualité spirituelle, cette religieuse bénédictine allemande du XIIème siècle, docteur de l’Eglise, a rédigé des ouvrages célèbres de médecine et de botanique inspirés par ses visions à propos des plantes médicinales et de la nature.« Quand le corps et l’âme fonctionnent en parfaite harmonie, ils reçoivent la récompense suprême de la joie et de la santé », explique-t-elle.
Redoutée lors des promenades à la campagne pour ses piqûres douloureuses, l’ortie souffre de sa mauvaise réputation. Pourtant, ses vertus pour la santé sont immenses. Selon sainte Hildegarde, « l’ortie n’est jamais bonne à manger crue. Mais lorsqu’elle est fraîche et qu’elle vient d’être sortie de terre, elle est bonne à manger une fois cuite, parce qu’elle purifie l’estomac dont elle chasse les glaires. Et toute espèce d’ortie parvient à ce résultat. »
À juste titre, l’ortie est considérée comme la reine des plantes médicinales. Très riche en minéraux (calcium, chlore, magnésium, manganèse, zinc), elle l’est aussi en vitamines B2, B5, B9, K, C, en provitamine A, en fer et en silice. Sa richesse en fer fait de l’ortie la plante idéale pour lutter naturellement contre l’anémie. Très riche également en oligo-éléments, l’ortie est parfaite pour donner un coup de fouet à l’organisme en cas de petite baisse de régime.
Une véritable cure de détox
Source d’antioxydants grâce à ses propriétés diurétiques, elle peut être utilisée dans une cure pour éliminer les toxines. Sainte Hildegarde conseille d’ajouter des orties en poudre à d’autres aliments – à condition de les cuire toujours en même temps que les aliments. En cuisine, de nombreuses recettes existent car l’ortie est un vrai régal. Proche du goût des épinards, on peut l’associer à des soupes, la fameuse soupe aux orties, des veloutés et des purées, mais aussi à des quiches ou des tartes salées.