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Pourquoi mange-t-on des crêpes le 2 février ?

CREPES CHANDELEUR
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Isabelle du Ché - publié le 01/02/18 - mis à jour le 31/01/22
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Le 2 février prochain, c’est la chandeleur. Nous mangerons des crêpes. Mais pas seulement. Zoom sur trois traditions de cette fête.

Pourquoi manger des crêpes le jour de la chandeleur ? C’est une tradition bien ancienne qui remonte aux premiers siècles de notre ère : on se servait de la farine excédentaire de ce début d’année pour confectionner des crêpes, symbole de prospérité pour l’année à venir. C’étaient des galettes, appelées aussi « oublies ». On dit aussi que le pape Gélase Ier, qui avait institué cette fête en 492, avait distribué des crêpes aux pèlerins venus nombreux à Rome ce jour. Par leur forme ronde, les crêpes rappellent le soleil. Elles annoncent non seulement un soleil plus présent une fois le solstice d’hiver passé, les jours rallongeant depuis. Les crêpes se rapportent à cette lumière, rappelant celle apportée par le Christ venu éclairer et sauver tous les hommes. Une lumière qui ne s’éteint jamais.

Les cierges, signe de lumière dans les cœurs

Les chandelles portées en procession, lors de la messe du 2 février, ont donné le nom de Chandeleur. Elles rappellent l’accueil fait au Temple par Syméon à l’Enfant Jésus, « lumière pour éclairer les nations ». Les cierges sont bénis et peuvent être rapportés à la maison en signe de protection du foyer, puisque leur lueur veut signifier que le mal est éloigné. Pour bien montrer ce combat entre le bien et le mal, les chrétiens avaient pour tradition de faire une grande procession de pénitence à Rome. Elle commençait à l’aurore et devait se faire à la lueur des cierges. Cette procession représentait le voyage de Joseph, de Marie et de l’Enfant Jésus pour aller au Temple de Jérusalem. Ils se conformaient ainsi aux rites juifs et venaient consacrer leur premier-né en l’offrant à Dieu au Temple de Jérusalem.

Les chandelles, signe de Jésus, Fils de Dieu fait homme

Ce n’est un secret pour personne, la chandelle est composée de cire et de feu. Elle rappelle ainsi les deux natures du Christ : la cire représente sa nature humaine et le feu signifie sa nature divine. Vingt ans avant l’instauration de cette fête, le concile de Chalcédoine (451) avait justement spécifié « un seul et même Christ, Fils unique et Seigneur, en deux natures » : nature divine puisqu’il est engendré par le Père et nature humaine parce qu’il est né d’une femme, la Vierge Marie. C’est le grand mystère de l’Incarnation.

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