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Mgr Hoser : “Le plus grand miracle de Medjugorje, ce sont les confessionnaux”

© Antoine Mekary / ALETEIA

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Isabelle Cousturié ✝ - publié le 06/04/17
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L’envoyé spécial du Saint-Siège, Mgr Henryk Hoser, livre ses premières observations depuis son arrivée sur le sanctuaire. Medjugorje est “une lumière dans le monde d’aujourd’hui”, a déclaré Mgr Henryk Hoser, envoyé spécial du Saint-Siège dans la petite localité bosniaque, où la Vierge serait apparue à de nombreuses reprises après une première apparition à six enfants de la région, en 1981. « Les pèlerins qui viennent ici sont attirés par quelque chose d’exceptionnel, par un climat de paix intérieur et de paix des cœurs », a pu constater en quelques jours à peine l’archevêque de Varsovie-Praga, qui ne s’était jamais rendu sur place avant sa nomination. Le prélat est chargé par le Saint-Père de dresser un état des lieux “exclusivement” pastoral de la situation.

Le grand miracle de Medjugorje

L’envoyé du Pape a tenu le 5 avril sa première conférence de presse depuis son arrivée dans la ville le 29 mars, rapporte l’agence I-Media. Il n’est pas censé faire de rapport sur l’authenticité des apparitions, mais toucher du doigt “les bons fruits” d’un “prodige” qui dure depuis 36 ans. Dans un monde en « crise spirituelle », Mgr Hoser a pu constater par lui-même, en une semaine à peine, les pouvoirs “exceptionnels” de Medjugorje, petite localité à 25 kilomètres au sud-ouest de Bosnie Herzégovine, qui attire chaque année dans ce « sanctuaire » plus de deux millions de pèlerins provenant de plus de 80 pays. Dans beaucoup de pays, a-t-il expliqué, “la confession individuelle n’existe pas, il n’y a pas d’adoration du Saint-Sacrement ni de chemin de croix, et on ne récite pas le chapelet”, alors les gens “ont soif de sacré, soif de prières”, et pour “étancher” cette soif , ils vont là où “ils reçoivent ce qu’ils n’ont plus chez eux”.

À Medjugorje, célébrations eucharistiques, écoutes de la Parole de Dieu, adorations du Saint-Sacrement, confessions coulent à flots et les pèlerins repartent d’un cœur nouveau, en paix, converti. “Le plus grand miracle de Medjugorje, ce sont les confessionnaux”, a reconnu Mgr Hoser devant les journalistes mais également devant les pèlerins, le 2 avril dernier, à la messe du cinquième dimanche de Carême, à Medjugorje. “Le sacrement de pardon et de miséricorde. C’est un sacrement de la résurrection. Je remercie tous les prêtres qui viennent confesser ici, comme aujourd’hui, une cinquantaine de prêtres au service du peuple”, a-t-il poursuivi, “J’ai travaillé plusieurs années dans des pays occidentaux, en Belgique, en France, et je vous dis que la confession a disparu, que la confession individuelle n’existe plus, sauf quelques unités. Et alors, le monde se dessèche, les cœurs humains se ferment, le mal augmente, les conflits se multiplient”.

Les pèlerins, des apôtres de “la conversion”

Et de lancer alors des paroles “d’encouragement” à tous les pèlerins. Des paroles qui se veulent rassurantes, sachant toute l’agitation que suscitent les enjeux de sa mission. Le culte voué à Marie Reine de la Paix, « tellement intense », ici, à Medjugorje, a reconnu Mgr Hoser, « est extrêmement important et nécessaire pour le monde entier », parce que « les forces destructrices aujourd’hui sont immenses. Le commerce des armements ne cesse de croître. Les gens se déchirent, les familles se déchirent, les sociétés des déchirent. Il nous faut une intervention du ciel. Et la présence de la Sainte Vierge – c’est cette intervention. C’est une initiative de Dieu. Alors, j’aimerais vous encourager et réconforter en tant qu’envoyé spécial du Pape. Propagez dans le monde entier la paix par la conversion du cœur (…) Soyons les apôtres de la bonne nouvelle de la conversion et de la paix dans le monde”.

Mgr Hoser est arrivé à Medjugorje le 29 mars après une étape à Sarajevo et à Mostar, où réside l’évêque dont dépend le sanctuaire. Il a ensuite rejoint la petite ville afin d’y rencontrer la communauté franciscaine en charge des lieux et les fidèles locaux.



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