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Quatre choses à savoir pour donner confiance à ses enfants

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Edifa - publié le 06/12/20
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La confiance se construit par les liens qui se tissent avec les autres et par les expériences que l’on va vivre avec eux. Voici quatre choses à savoir sur la confiance pour mieux l’insuffler à ses enfants.La confiance est un des ressorts puissants de l’éducation. Mais comment se donne-t-elle et se redonne-t-elle aux enfants ? Quelques éléments de réflexion qui aideront les parents en la matière.

La confiance encourage

Tant de parents et d’éducateurs se figurent que pour encourager un enfant, pour le stimuler, il faut lui montrer ses échecs, le gronder, le punir, ce qui aboutit le plus souvent à des catastrophes. Mais en réalité, il faut tout simplement lui redonner confiance en lui : depuis le tout-petit qui tombe dans ses premiers pas et auquel on dira un joyeux « bravo », « ça y est », en passant par le maladroit qui casse une assiette et reçoit un sourire de remerciement pour le service qu’il a voulu rendre, jusqu’à celui qui a des difficultés scolaires avec qui il faudra surtout remarquer les progrès !

La confiance est contagieuse

Pour que les enfants aient confiance en eux, il est essentiel de commencer par la confiance en soi, et notamment, chez les parents, en leurs propres capacités à bien agir. Lorsque l’on compare ce qu’on voudrait être à ce qu’on est en réalité, on se sent en dessous de tout. C’est que chaque parent rêve  d’être parfait ! Mais les parents parfaits n’existent pas, et les enfants ne sauraient avoir de meilleurs parents que les leurs parce que c’est le Seigneur qui les a choisi pour cela. Et s’Il connaît les limites des parents, Il sait aussi, mieux que quiconque, tous leurs talents et les grâces données afin de remplir leur mission d’éducateurs chrétiens.


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La confiance est une attitude exigeante

La confiance est exigeante pour celui qui accorde sa confiance comme pour celui qui en bénéficie. Faire confiance à un enfant ne consiste pas à le laisser agir n’importe comment : « Fais ce que bon te semble, je m’en lave les mains ». C’est plutôt établir un pacte avec lui : « J’attends quelque chose de toi : je sais que tu en es capable et tu peux compter sur moi pour t’aider ». Cette double certitude – je peux réussir, et mes parents seront à mes côtés – est un puissant moteur qui permet à l’enfant de progresser sans cesse.


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La confiance doit être mesurée et progressive. Dès sa naissance, le tout-petit a besoin de sentir que ses parents ont confiance en lui. Mais il ne s’agit pas de la même confiance accordée à un nourrisson de quelques mois qu’à un adolescent de 15 ans ! Si la confiance des parents n’est pas adaptée aux possibilités réelles de l’enfant, elle l’écrasera au lieu de l’aider à grandir. Juliette, 12 ans, est très capable de garder ses frères et sœurs plus jeunes ; pourtant ses parents ne lui confient pas encore cette charge le soir, car ils la savent d’un tempérament anxieux.

Si la confiance peut opérer des merveilles, la peur de décevoir peut engendrer des catastrophes : trop faire confiance revient à trop exiger. Si on place la barre trop haut, les enfants refuseront de sauter.

La confiance se donne et se redonne

La confiance, ce n’est pas « tout ou rien ». A l’enfant qui a menti gravement à ses parents, ces derniers seront tentés de dire : « Nous ne te ferons plus confiance ». Il faudrait plutôt dire : « A toi de regagner notre confiance ». Le capital confiance n’est pas comme un compte en banque, il est inépuisable… ou devrait l’être ! Lorsqu’il est impossible de se fier à un enfant sur tel ou tel point (parce qu’il ment, parce qu’il est étourdi ou maladroit, parce qu’il ne domine pas ses colères, etc…), il vaut mieux mettre en valeur les domaines où on peut compter sur lui. Il en existe toujours, même chez le plus difficile des enfants ou le plus rebelle des adolescents.


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Etablir un climat de confiance autour de ses enfants est essentiel. Les enfants ont besoin que les parents aient confiance en eux, mais aussi en ceux qui les entourent, qui s’occupent d’eux à un titre ou à un autre : enseignants, catéchistes, éducateurs, grands-parents, oncles et tantes, amis, etc. Certes, il convient d’être vigilants et de ne pas les confier à n’importe qui. Accorder sa confiance – aux enseignants, par exemple – ne consiste pas à se décharger sur eux de toute responsabilité éducative. Mais attention à ne pas passer tout au crible du soupçon ! Vigilance doit rimer avec bienveillance. Sinon, les enfants sont les premiers à en pâtir !

Dieu a confiance en chaque parent : le sait-il assez ? S’Il ne rendait pas ce dernier capable du meilleur, il ne le lui demanderait pas. Et ce meilleur consiste d’abord à se laisser aimer par Lui, inconditionnellement, tels qu’on est. Ce meilleur consiste à mettre toute confiance en Lui pour tout et pour toujours.

Christine Ponsard

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