separateurCreated with Sketch.

Le secret pour éviter les disputes entre ses enfants

Soeurs qui se disputent
whatsappfacebooktwitter-xemailnative
Edifa - publié le 30/08/20
whatsappfacebooktwitter-xemailnative

Gérer les disputes entre les enfants est souvent source d’exaspération et de stress pour les parents. Une situation où il vaut mieux prévenir que guérir…Vous auriez aimé abriter sous votre toit, dans la joie et la bonne humeur, une réplique de la Sainte Famille. Mais c’est un peu raté. Certains jours, vous croyez plutôt élever Caïn et Abel, Jacob et Ésaü, Joseph et ses frères : le pugilat sans l’histoire sainte. Faut-il se résigner à voir voler entre eux les insultes, parfois les objets contondants, et porter en continu un casque antibruit jusqu’à ce que le dernier belligérant ait quitté la maison ? Sûrement pas.

La dispute, un signal d’alerte

Plutôt que de vous boucher les oreilles, ouvrez l’œil. Les colères récurrentes de l’un contre l’autre peuvent être le symptôme de rivalités souterraines, dont l’origine vous échappe en partie. Alors, vous croyez souvent régler ce que vous appelez jalousie, en cherchant à établir une égalité de traitement entre tous. Cependant, cette entreprise est illusoire, vouée à l’échec. Sous couvert d’égalité, vos enfants réclament en réalité l’exclusivité. Ils semblent désirer la même chose que l’autre. En réalité, ils la veulent pour eux seuls. Du temps, de l’espace, du calme, de l’attention, un présent, une parole… à usage exclusif.



Lire aussi :
La Bible, un excellent guide pour apaiser les tensions familiales

Lorsque chaque enfant a le sentiment de bénéficier de ce dont il a besoin pour lui-même, les disputes baissent en général d’un cran. Les disputes incessantes attirent d’abord votre attention et votre intervention sur la matière même du conflit, mais sachez y voir aussi et avant tout un signal d’alerte. L’enfant disputeur vous avertit d’un manque que la recherche de conflit exprime. Il y a des causes profondes, mais aussi de simples éléments déclencheurs. Le principal est le désœuvrement. Quand on ne sait pas quoi faire, aller casser les pieds du voisin est une activité stimulante. Intégrer le jeune à l’humeur belliqueuse à votre propre activité est un moyen efficace de désamorcer les conflits.

Montrer l’exemple

Enfin, ces disputes invitent à la cohérence : l’enfant apprend en imitant. Tâchez de ne pas donner le spectacle d’une vie de couple qui se résumerait à la gestion du malentendu ! Faites-en sorte que l’enfant comprenne qu’on ne hurle pas sur ses frères et sœurs parce que, dans la vie, personne n’a le droit de hurler sur qui que ce soit. Ne pas se disputer devant l’enfant est le meilleur et le plus exigeant des arguments. Celui qui donne de la cohérence à votre parole lorsque vous lui dites : « Tu ne parles pas sur ce ton à ton frère, tu ne frappes pas ta sœur, car, regarde, tu vois bien que les adultes ne le font pas. Jamais »…

C’est alors que vous réintégrez une histoire sainte, celle de l’enfant que vous avez été, qui s’est sûrement disputé jadis avec ses frères et sœurs, mais qui, adulte, a appris à surmonter insatisfactions et humeurs chagrines. L’histoire de ce peuple à la nuque raide, c’est notre histoire à tous, celle qui nous mène encore et toujours aux pieds de la Sainte Famille.

Jeanne Larghero


dispute frères et soeurs ; enfants
Lire aussi :
Le petit exercice à suggérer aux enfants qui s’insultent entre eux

 

Newsletter
Vous avez aimé cet article et souhaitez en savoir plus ?

Recevez Aleteia chaque jour dans votre boite e−mail, c’est gratuit !

Vous aimez le contenu de Aleteia ?

Aidez-nous à couvrir les frais de production des articles que vous lisez, et soutenez la mission d’Aleteia !

Grâce à la déduction fiscale, vous pouvez soutenir le premier site internet catholique au monde tout en réduisant vos impôts. Profitez-en !

(avec déduction fiscale)