separateurCreated with Sketch.

Conflits dans le couple : vaut-il mieux esquiver ou affronter ?

KŁÓTNIA MAŁŻEŃSKA
whatsappfacebooktwitter-xemailnative
Edifa - publié le 21/05/20
whatsappfacebooktwitter-xemailnative

La confrontation et les conséquences qu’elle peut engendrer font peur. Accepter l’affrontement peut pourtant être bénéfique pour un couple, à condition de suivre quelques règles de base. « Avec mon épouse, nous sommes souvent en situation conflictuelle, confie Édouard, et je ne supporte plus ces scènes qui nous épuisent et nous laissent pantelants et déçus. Lorsque nous ne sommes pas d’accord, je préfère arrêter la discussion, ce qui fâche encore plus ma femme. Et aujourd’hui, je crains que nous ne nous soyons trompés en choisissant de nous marier ». Ce que vit Édouard, de nombreux couples le vivent également.

En regardant plus précisément à la fois les éléments déclencheurs, le déroulement et les ressentis de ces conflits destructeurs, il apparaît que ces derniers surviennent lors de confrontations d’idées, de sentiments, d’intentions antagonistes entre ces époux. Celui qui baisse pavillon chaque fois que cette situation se présente, le fait car il se sent incapable de soutenir la discussion et d’affronter la situation. Il se sent en danger et préfère esquiver. Est-ce pour autant une bonne attitude à avoir face aux conflits ?

Les bienfaits des conflits en couple

D’aucuns pourraient penser que c’est là une attitude de sagesse. Mais il ne faut pas s’y tromper : si la fuite évite le conflit ouvert, elle n’éradique pas l’opposition qui reste alors latente, continuant en sous-marin à empoisonner les relations. Ce conflit tellement redouté est-il toujours à éviter ? Ne pourrait-il pas être une occasion de prendre en compte l’individualité de son conjoint ? Une façon de lui témoigner le respect que suscite son amour ?



Lire aussi :
Couple : se disputer sans trop blesser l’autre

Il ne faut pas craindre d’exposer ses oppositions : cela permet à chacun d’exister tel qu’il est. À condition de se poser les bonnes questions, et de connaître les règles pour ne pas trop blesser l’autre. Lors de ces confrontations, il est important de se poser cette question : « Est-ce que je sais distinguer les différents sentiments qui m’animent (la crainte de ma propre agressivité qui pourrait blesser mon conjoint, mon entêtement personnel…) de la question de fond ? » Une insatisfaction non partagée dans un ou plusieurs domaines risque fort de créer de l’animosité !

Quelques règles à suivre avant d’oser la confrontation

Avant d’oser la confrontation, il faudra donc d’une part admettre qu’on souffre de ces situations d’opposition (et le dire à son conjoint), et d’autre part accepter l’idée que celles-ci ne vont pas faire mal.

Pour cela, il sera nécessaire de respecter quelques règles de base : parler à la première personne (« J’ai ressenti », « Je préfère »…) et faire preuve d’une écoute active, c’est-à-dire en mettant l’accent sur la satisfaction mutuelle des besoins. À l’instar de Moïse (Dt 4, 30), il faut oser affirmer que la proximité harmonieuse est la conséquence de la véritable écoute réciproque.

Marie-Noël Florant


WEB 3 COUPLE-ARGUMENT
Lire aussi :
Couple : la phrase magique pour mettre un terme à une dispute

Vous avez aimé cet article et souhaitez en savoir plus ?

Recevez Aleteia chaque jour dans votre boite e−mail, c’est gratuit !

Vous aimez le contenu de Aleteia ?

Aidez-nous à couvrir les frais de production des articles que vous lisez, et soutenez la mission d’Aleteia !

Grâce à la déduction fiscale, vous pouvez soutenir le premier site internet catholique au monde tout en réduisant vos impôts. Profitez-en !

(avec déduction fiscale)
Newsletter
Vous avez aimé cet article et souhaitez en savoir plus ?

Recevez Aleteia chaque jour dans votre boite e−mail, c’est gratuit !