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Accepter ce que l’on ne peut pas changer : mission (im)possible ?

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Edifa - publié le 09/05/20
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Nos vies ont été chamboulées par le Covid-19, qui nous impose toutes sortes de changements, souvent très perturbants. Comment s’adapter à cette nouvelle réalité ? Le changement fait partie de notre vie quotidienne : ce sont les enfants qui grandissent et leurs parents qui vieillissent, les contraintes professionnelles qui entraînent mutations et déménagements, l’entrée dans une école inconnue ou la découverte d’un nouveau métier, les problèmes de santé qui freinent subitement toute activité ou le chômage qui impose une réduction du train de vie. C’est aussi, plus largement, l’évolution du monde qui nous entoure, la transformation des mentalités, le progrès technique, la modification des équilibres mondiaux, etc. En 2020, le monde entier doit faire face au coronavirus et aux perturbations qu’il entraîne : perte d’un proche, perte d’un emploi, annulation de voyages et d’autres projets personnels. Comment mieux vivre ces changements de vies ?

Accepter de s’ouvrir à une nouveauté imprévisible

Nous vivons plus ou moins bien ces mutations, notamment en raison de notre caractère et de notre histoire personnelle. Certains les accepteront aisément, s’adaptant au nouveau mode de vie, accueillant les difficultés concrètes comme des défis à relever. D’autres s’y résigneront faute de mieux, anxieux devant la nouveauté, ressassant leurs regrets, avec l’impression d’être perdus, de ne plus se retrouver eux-mêmes. Ils devront déployer des trésors de bonne volonté pour apprivoiser leur nouveau cadre.

Une dynamique de changement demande donc de conjuguer deux critères. Le premier critère est l’enracinement assuré, mais sans rigidité, dans son passé. Le second critère est l’acceptation de s’ouvrir à une nouveauté imprévisible, au moins partiellement. Comme l’arbre, l’homme ne pousse ses branches vers le futur qu’en poussant des racines vers le passé.

« Viens, suis-moi ! »

Mais comment s’ouvrir au changement ? Comment l’accueillir sans raideur ni mauvaise humeur, même lorsqu’il perturbe nos projets ou nous arrache à ce qui nous est cher ? En l’accueillant comme un appel de Dieu. Un appel semblable à celui qui fut adressé à Abraham : « Quitte ton pays, ta parenté et la maison de ton père, et va vers le pays que je te montrerai » (Gn 12, 1).

Quand nous sommes contraints de faire évoluer nos méthodes de travail ou de modifier notre programme de vacances, quand nous devons changer de métier, accueillir un importun ou subir la mort d’un être cher, pensons que Dieu nous dit : « Quitte le pays de tes projets, de tes repères et de tes souvenirs. Viens, suis-moi ! ».

Christine Ponsard


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