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Quatre pièges que le Diable nous tend quand on prie

WOMAN PRAYING
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Edifa - publié le 16/11/19 - mis à jour le 04/08/22
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Les ruses du Diable sont universelles. Tous ceux qui prient les rencontrent, d'une manière ou d'une autre. Conseils pour éviter ces pièges et prier en paix.

Le Tentateur fait tout pour détourner l’homme de la prière. Il est si malin qu’il est parfois difficile de ne pas succomber à la tentation. Ouvrons grands nos yeux et tâchons de reconnaître ses mensonges pour ne pas se laisser avoir par lui. 

Piège n° 1La prière est inutile

Effectivement, la prière ne sert à rien, si l'on s'en tient à nos critères habituels d'efficacité. D'un point de vue humain, prier, c'est perdre son temps. C'est d'ailleurs la grande question que posent les moines et les moniales au monde qui les entoure : à quoi servent ces hommes et ces femmes dont la vie se consume dans la prière ? Ces vies données apparaissent aux yeux de beaucoup comme des vies gâchées.

Nous commettons exactement la même erreur lorsque nous renonçons à prier sous prétexte que nous avons trop de travail. Nous nous situons dans une logique de productivité, au lieu de nous situer dans une logique d'amour. Si nous sommes un peu attentifs, nous verrons que, dans nos vies, ce qui est le plus inutile est aussi le plus précieux : câliner un enfant, par exemple, embrasser son épouse ou son époux, ou contempler un beau paysage. La prière apparaît ainsi comme radicalement inutile, mais fondamentalement indispensable.

Piège n° 2Tu ne sais pas prier

Le Tentateur multiplie les arguments pour me prouver par A+B que la prière est trop difficile pour nous, qu'elle est affaire de spécialistes, que nous devrions nous former avant de commencer à prier, etc... Là encore, c'est vrai : nous ne savons pas prier. Notre prière est pleine de distractions, d'infidélités, de recherche subtile de nous-mêmes et de mille autres imperfections. Et alors ?

Quand un papa tient son bébé entre ses bras et que celui-ci commence à gazouiller et à sourire, est-ce que ce père repose son petit en lui disant : "Tu t'adresseras à moi quand tu sauras parler" ? Bien sûr que non ! Au contraire, il est tout attendri et s'émerveille de ces balbutiements maladroits. Ce qui est vrai des pères de la terre, l'est bien davantage de Dieu !

Piège n° 3Tu prieras quand tu auras le temps

Une chose est sûre, si nous attendons d'avoir du temps pour prier, nous ne prierons pas car nous aurons toujours mille autres choses plus urgentes à faire. Si nous avons l'intention de prier aujourd'hui, mais que nous ne nous fixons pas un moment précis pour cela, nous risquons de nous coucher le soir sans avoir trouvé la moindre minute disponible.

Celui qui prie régulièrement n'est pas celui qui dispose de beaucoup de temps libre, mais celui qui décide de consacrer du temps à la prière. C'est une question de choix. Quelles sont nos priorités ? Est-ce que nous voulons mettre la prière au cœur de notre vie, ou est-ce que nous la considérons comme un luxe facultatif ? Si elle est primordiale, elle occupera la première place dans notre emploi du temps.

 Piège n° 4Ton travail, c'est ta prière

Le Diable nous susurre à l’oreille : "Si tu travailles de tout ton cœur, en offrant ton travail au Seigneur, cela te dispense de prier". C’est vrai que la prière n’est pas la seule manière de se tenir en présence de Dieu, d'être proche de Lui et de Le servir. Et heureusement ! Sinon, cela voudrait dire que nous ne pourrions passer qu'une petite partie de nos journées avec Dieu. Mais on ne peut pas prier en tout temps si l'on ne prie pas à certains moments en le voulant. Nous pourrions prier en travaillant si, chaque jour, nous prions aussi sans travailler.

Christine Ponsard

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