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La clé pour rester zen au volant de sa voiture

ZŁOŚĆ ZA KIEROWNICĄ
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Edifa - publié le 30/10/19 - mis à jour le 16/07/21
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A l'heure des grands chassé-croisé estivaux, les raisons de s’énerver contre les conducteurs sont innombrables. Et si Jésus avait la solution pour vous aider à gérer votre stress et votre colère au volant ?

A l’heure des grands chassé-croisé estivaux, les raisons de s’énerver contre les conducteurs sont innombrables. Et si Jésus avait la solution pour vous aider à gérer votre stress et votre colère au volant ?

“À ceci, tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples : si vous avez de l’amour les uns pour les autres” (Jn 13, 35). Autrement dit : ce qui montrera aux autres automobilistes que nous sommes des disciples de Jésus, ce ne sont pas de pieux autocollants sur le pare-brise ou un chapelet accroché au rétroviseur, mais la manière dont nous nous comporterons au volant. Certes, il n’est pas nécessaire d’être chrétien pour conduire prudemment et la charité ne se réduit pas à l’observation du Code de la route, mais elle commence aussi par là. Que signifie aimer son frère, lorsqu’on n’hésite pas à mettre sa vie en danger en brûlant un feu rouge ou en conduisant en état d’ivresse, lorsqu’on insulte le frère en question parce qu’il fait une manœuvre délicate ou lorsqu’on occupe sans scrupule les places de stationnement réservées aux personnes handicapées ? “Qu’as-tu à regarder la paille dans l’œil de ton frère, alors que la poutre qui est dans ton œil à toi, tu ne la remarques pas ?” (Lc 6, 41).

La prière va de pair avec le respect des autres

Notre comportement au volant devrait faire partie de notre examen de conscience et la lumière du Saint-Esprit nous est aussi donnée pour éclairer cet aspect de notre vie. “Ce que vous voulez que les autres fassent pour vous, faites-le aussi pour eux” (Lc 6, 31). Cette règle d’or a des applications très concrètes en ce qui concerne la conduite automobile. Lorsque nous conduisons en ville, par exemple, pensons à la manière dont nous souhaitons que les automobilistes se comportent quand la sécurité de nos propres enfants est en jeu. Ce qui est en cause, ce n’est pas la peur de la police et le désir de garder notre permis, mais le respect que nous devons à tout homme. Prendre le volant, c’est prendre une responsabilité qui, pour être banalisée, n’en est pas moins grave. Et cette responsabilité n’est pas extérieure à notre vie spirituelle : nous ne pouvons pas servir le Christ et mépriser la sécurité de notre prochain, prier avec sérieux et conduire avec désinvolture.


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“Là où est votre trésor, là aussi sera votre cœur” (Lc 12, 34). Il est souvent difficile de discerner en vérité quel est notre trésor et d’admettre que notre cœur est un peu — ou beaucoup — dans des choses dont nous savons qu’elles n’en valent pas la peine. Pourtant, la voiture ou la moto peuvent prendre beaucoup de place dans les préoccupations et les choix financiers des chrétiens. Or, Jésus a été clair : “Nul ne peut servir deux maîtres” (Mt 6, 24). Dieu ou l’argent, Dieu ou la voiture, il faut choisir. Les biens matériels sont des moyens, mais nous savons que le risque existe toujours de les prendre comme fins.

“Veillez, car vous ne savez pas le jour où votre Seigneur viendra”

Les accidents de la route sont la cause principale des morts brutales… et cela n’arrive pas qu’aux autres. Il n’est pas question pour autant de rester frileusement chez soi et de renoncer aux innombrables avantages que nous offre la voiture. Pas question non plus de vivre dans une angoisse perpétuelle : “Qui d’entre vous, en se faisant du souci, peut ajouter une coudée à la longueur de sa vie ?” (Mt 6, 27). Mais il ne sert à rien de nier la réalité : nous sommes mortels, et notre vie sur terre peut s’arrêter soudainement, sans prévenir, ce soir peut-être ou dans quelques jours. Alors, tenons-nous prêts. Offrons dès à présent au Seigneur notre vie, disons-Lui maintenant ce que nous aimerions Lui dire à l’heure de notre mort, confions-nous sans attendre à sa miséricorde. Cela ne nous fera pas mourir plus tôt, mais ça nous aidera à mettre notre vie dans le bon axe, face à son but ultime.

Christine Ponsard

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