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Le bonheur à portée de main

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Edifa - publié le 17/10/19
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Nous voulons tous être heureux. Mais qu’est-ce que le vrai bonheur et comment le trouver ? Seul le Seigneur a la réponse à cette question.Le bonheur est la vocation de « l’homme ». Tout le monde sera d’accord avec ce genre de déclaration, et spécialement ceux qui entrent dans la vie et prennent en main leur existence. On désire par-dessus tout être heureux. Quant à savoir ce qu’est le bonheur, on en fait des dissertations, mais aucune ne résout le problème. On en propose des recettes, mais aucune ne résiste à l’épreuve. Car l’important est moins de savoir définir le bonheur, que d’être heureux. Surprenante constatation : le Nouveau Testament n’utilise pas le mot « bonheur » pour définir une notion abstraite. Ni Jésus ni les Apôtres ne sont des philosophes. Ils n’écrivent pas un traité du bonheur. Ils ne donnent pas de définitions. Ils ne promettent pas de faire le bonheur des autres au sens où les gens l’entendent. Jésus fait tout autre chose. Il détermine avec autorité qui peut dire qu’il est heureux. Ce ne sont jamais ceux qu’on pense.

Heureux ceux qui…

Il suffit d’ailleurs de faire un petit test. Prenez une feuille de papier et écrivez la liste des ingrédients qui vous semblent nécessaires pour être heureux. Puis écrivez, à la façon de l’Évangile : « Heureux ceux qui ». Ensuite comparez avec le chapitre cinq de l’Évangile de saint Matthieu. Voici ce que cela a donné lorsque j’ai fait ce jeu avec un groupe de jeunes : « Heureux ceux qui ont assez d’argent pour vivre. Heureux ceux qui sont en bonne santé. Heureux ceux qui ont une famille unie. Heureux ceux qui ont du travail. Heureux ceux qui ont trouvé leur vocation. Heureux ceux qui sont bien dans leur peau. Heureux celui qui a un bon caractère. Heureux celui dont les parents ne sont pas séparés ». Ce sont là quelques-unes des réponses, parmi les mieux exprimées. Aucune ne parle du bonheur d’être un croyant ni de celui d’être aimé de Dieu.



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Quand nous avons comparé ensemble ces réponses avec les Béatitudes, nous n’avons pas seulement été frappés par les différences évidentes entre ces deux listes — on s’y attendait — mais par le fait que personne n’était convaincu par la liste établie par Jésus. Certains l’admiraient, mais personne l’enviait. On ne parlait manifestement pas de la même chose. Quelles que soient les nuances que l’on y mette, personne ne trouvait vraiment heureux celui qui est pauvre, doux ou miséricordieux, personne n’enviait le sort de celui qui pleure. Sans parler de la persécution, véritable repousssoir, comme on pouvait s’y attendre. À la limite la pureté du cœur ou l’amour de la justice pouvaient être source de bonheur.

Le bonheur, un cadeau que nous avons déjà reçu

Le choc fut salutaire. Il permit de saisir qu’il y a deux conceptions sinon du bonheur, du moins de l’homme heureux. Pour Jésus, est vraiment heureux celui qui est en communion avec Dieu. Et la grande révélation de Jésus est que Dieu est plutôt à imaginer comme un pauvre, un doux, un miséricordieux, un faiseur de paix, un cœur pur. Il est heureux celui qui s’en remet à Dieu en toute simplicité de cœur et qui lui fait confiance. Il est heureux celui qui s’appuie plus sur Dieu que sur les hommes. La déclaration de la Vierge Marie à sainte Bernadette Soubirous à Lourdes : « Je ne vous promets pas d’être heureuse sur la terre, mais au Ciel » peut désoler celui qui n’y croit pas, mais elle comble de joie celui qui la reçoit dans la Foi.


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Il faut donc, avec Jésus, retourner la formule. Au lieu de chercher ce qui peut rendre l’homme heureux, entreprise risquée et souvent décevante, il vaut mieux rechercher ceux qui méritent ce « label » divin de l’homme heureux. Le Seigneur ouvre alors nos yeux sur ce qui est le vrai bonheur. Être heureux est un cadeau que nous avons déjà reçu mais que nos yeux sont souvent empêchés de voir. Il faut demander au Seigneur de nous le montrer. Au lieu de courir après un bonheur illusoire et qui toujours nous échappera, comme d’insaisissables objets virtuels, demandons au Seigneur de nous révéler en quoi nous sommes heureux.

Frère Alain Quilici

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