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En Haïti, 140 enfants font leur première communion 

Premiers communiants à Port-au-Prince, le 24 août 2024

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La rédaction d'Aleteia - publié le 31/08/24
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140 enfants ont fait leur première communion en Haïti le samedi 24 août. Un signe d’espérance pour l’Eglise dans ce pays martyrisé par la violence des gangs.

Malgré les nombreuses difficultés qui frappent Haïti, l’Église tient bon. Cent quarante enfants ont fait leur première communion le samedi 24 août à Cité Soleil, un bidonville situé dans l’arrondissement de Port-au-Prince, ont annoncé sœur Paësie à EWTN Noticias. "Jusqu'à présent, en 2024, nous avons célébré plus de 250 premières communions et 300 baptêmes", assure la religieuse, fondatrice de la Famille Kizito engagée auprès des plus pauvres en Haïti. "Certains d'entre eux étaient en préparation entre 2019 et 2020, car la catéchèse est assez longue, précise sœur Paësie. Dans de nombreux cas, leurs parents ne sont pas pratiquants, nous voulons donc que les enfants eux-mêmes prennent la décision consciente de recevoir ces sacrements". 

Des centres de catéchèse

La plupart des enfants qui ont communié ont été formés dans des centres de catéchèses formés par l’association. Ces lieux de formation ont été mis en place par sœur Paësie et la Famille Kizito pour pallier le manque de structures permettant aux enfants de suivre le catéchisme. Au quotidien, une quarantaine de catéchistes formés accompagnent ces enfants dans leur cheminement spirituel. Malgré la peur, la violence et la corruption qui gangrènent le pays, l’Église continue son chemin avec une incroyable vitalité et attire toujours les plus jeunes. "Au cours des sept derniers mois, nous avons eu au moins cinq groupes de baptêmes, soit un total de plus de 150 enfants dans différentes zones de Cité Soleil", poursuit la religieuse.

En Haïti, l'Église subit comme le reste de la société la violence des bandes armées et la corruption. Des religieux et prêtres y sont régulièrement enlevés, et la majeure partie de la Port-au-Prince est entièrement bloquée et contrôlée par les gangs. Pourtant, elle reste un appui essentiel à la population haïtienne au quotidien, sur le plan matériel comme spirituel.

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