"Un bon prêtre, une bonne religieuse, doivent d’abord être un homme et une femme formés", assurait le pape François en mai 2024. Et de fait, il faut sept ans à un jeune qui fait le choix du sacerdoce pour devenir prêtre. Sept années au cours desquelles il doit façonner son intelligence et son cœur pour pouvoir donner sa vie tout entière au Christ. Au cours de sa formation, le séminariste reçoit de solides enseignements en philosophie, théologie, en pastorale et mène une vie de prière soutenue, en suivant la liturgie des heures. Il va aussi sur le terrain pour découvrir la mission en paroisse et ses diverses activités comme le catéchisme, le service de la messe, l’aide aux plus pauvres…
33.000 euros par an et par séminariste
En Île-de-France, ils sont actuellement un peu plus de 130 à se préparer à devenir prêtre, et 17 d’entre eux seront ordonnés dans quelques jours pour les diocèses de Paris, Nanterre, Versailles, Meaux, Évry et Créteil. Leurs études, essentiellement financées par la générosité des fidèles, représentent un coût important mais indispensable pour leur permettre de répondre à leur vocation. Chaque séminariste "coûte" 90 euros par jour et 630 euros par semaine. L'Œuvre des vocations, qui sollicite la générosité des fidèles, estime ainsi à 33.000 euros le coût d’une année d’études par séminariste. Ces dépenses couvrent les frais de scolarité, l’hébergement, la nourriture, une indemnité pour l’achat de livres, de vêtements ou pour les transports, la protection sociale, ou encore les frais de pèlerinage et de retraite.
Pour soutenir la formation des séminaristes, il est possible de faire un don à l'Œuvre des vocations, quel qu'en soit le montant. À l’heure où le nombre de prêtres ordonnés chaque année ne cesse de chuter, ces jeunes ont l’audace de tout quitter pour répondre à l’appel de Dieu. Pour cela, ils ont besoin du soutien de toute l’Église pour qu'ils puissent la servir demain. Ces futurs prêtres ne sont pas dans une structure de luxe mais dans une structure de services où ils prennent en charge la vie ordinaire d’une maison, comme dans une famille. Ils ont besoin de dons ou de legs, à la mesure de chacun, mais également de prières ferventes.
Pratique
L’Œuvre des Vocations est une œuvre d’Église, érigée en fondation canonique autonome, sans personnalité juridique civile selon le droit français. Elle est abritée au sein de l‘Association Diocésaine de Paris.
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