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Les pharmaciens face au projet de loi fin de vie

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Blanche Streb - publié le 27/05/24
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Le texte du projet de loi relatif à la fin de vie examiné depuis le 27 mai à l’Assemblée nationale exclut les pharmaciens de toute clause de conscience. Cette disposition est injuste et grave, dénonce notre chroniqueuse Blanche Streb, elle-même pharmacien de vocation et de formation. Ce qui est interdit pour eux deviendrait une obligation.

Le très contesté et contestable projet de loi fin de vie arrive en séance plénière de l’Assemblée nationale ce 27 mai, après avoir été lourdement aggravé en commission spéciale. Création d’un délit d'entrave à l'aide à mourir, disparition du critère de pronostic vital, réduction du délai de réflexion, euthanasie réalisée par un proche, fragilisation de la collégialité de la décision, contradictions sur les modalités d’administrations et sur la vérification de la réitération du consentement au moment de l’acte… 

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