Les nouvelles du monde entier qui nous parviennent ont souvent tendance à être terriblement anxiogènes. Et il est rare d’en trouver de positives, sauf peut-être sur Aleteia. Mais quelle est la raison profonde de cette réalité ? Sans doute, les événements qui provoquent de la colère et de l’indignation se propagent beaucoup plus rapidement que les bonnes nouvelles. Les psychologues appellent cela le "biais de la négativité", cette tendance de l’homme à accorder plus d’attention aux événements négatifs.
Si autrefois l'opinion n’entendait parler que des mauvaises nouvelles de sa région, aujourd’hui les informations anxiogènes proviennent des quatre coins du globe et envahissent nos écrans, que ce soit à travers des chaînes d'informations en continue ou les app de quelques médias depuis un smartphone. Difficile d'y échapper.
Or, le cerveau n’est pas fait pour absorber toutes les tragédies de la planète et, comme une éponge trop imbibée d’eau, il arrive un moment où il perd la capacité d'assimiler pleinement toutes les mauvaises nouvelles qu’il entend. Cet assaut d’informations négatives atteint un point tel qu’elles deviennent pour chacun les seules nouvelles vraiment importantes. Pourtant, cette focalisation contraste fortement avec le message de l’Évangile. Les chrétiens en effet sont appelés à être des ouvriers de l’Évangile, et donc de la Bonne Nouvelle, car « évangile » est la traduction française du mot grec ancien εὐαγγέλιον, euanghélion, qui signifie « bonne nouvelle ».
Annoncer l'espérance dans un monde qui va mal
Les personnes veulent être pleinement conscientes de ce qui se passe dans le monde, mais ainsi elles absorbent sans cesse de la négativité. Comme chrétien, il est nécessaire de se nourrir et de partager plus de bonnes nouvelles, en diffusant de la joie et de l'espérance à chacun en toute occasion. Au lieu de céder au désespoir et au découragement, à son échelle, il est important de répandre ce qui est positif.
Pour être un "peuple de bonnes nouvelles", il est nécessaire de se nourrir de la prière, mais de se nourrir aussi du vrai, du bien et du beau, de ce qui élève et de ce qui réjouit. Pour cela, qu’y a-t-il de mieux que de lire Aleteia, qui apporte chaque jour des nouvelles porteuses d’espoir, qui élèvent et qui inspirent ? Et même lorsqu’il y a de mauvaises nouvelles à partager, il faut le faire en gardant à l'esprit que, comme l'a dit saint Jean-Paul II dans son encyclique Redemptor Hominis (1979), « Jésus-Christ est le centre du cosmos et de l'histoire » et que la Bonne Nouvelle de la résurrection reste au cœur de toute souffrance et difficulté.