"L’ange entra chez elle et dit : 'Je te salue, Comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi'. À cette parole, elle fut toute bouleversée, et elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation. L’ange lui dit alors : 'Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu'." (Lc 1, 28-30). L'Église célèbre ordinairement neuf mois avant Noël la venue de l'ange Gabriel qui annonce à Marie la naissance prochaine de Jésus. Cette année, pourtant, l'Annonciation ne sera pas commémorée le 25 mars, mais une semaine plus tard, le 8 avril.
Comme le veut l'usage, les saints sont en grande majorité fêtés le jour de leur naissance au Ciel, c’est-à-dire le jour de leur mort ici-bas. C'est au martyrologe que les saints sont inscrits, du nom de ce livre qui contient la liste des saints et bienheureux dont Église fait mémoire. Il ne faut pas le confondre avec le calendrier liturgique, ordre plus restreint qui n'oblige que 105 jours de célébrations de fêtes religieuses et de solennités. La décision d’inscrire un saint au calendrier liturgique est émise par la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements qui inscrit par un décret la célébration du saint dans le calendrier romain général.
Une règle l'emporte cependant pour donner lieu à quelques habiles manipulations calendaires : le dimanche l’emporte toujours sur les fêtes et les mémoires. C'est en effet la Résurrection qui prime. Les saints dont la mémoire ordinaire tombe un dimanche ne sont donc pas célébrés. Les solennités, en revanche, peuvent être célébrées les dimanches, à condition qu'elles ne tombent pas sur les dimanche du Carême, de Pâques et de l’Avent. La semaine sainte prime également : en 2024, le 25 mars correspondant au lundi saint qui mène de la Crucifixion à la Résurrection, l'Église a reporté sa commémoration au 8 avril.