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Six bonnes raisons de rester dans sa paroisse pour Pâques

PAQUES

Vigile pascale, Saint-Gervais (Haute-Savoie), avril 2011.

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Christine Magne - publié le 13/03/24
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Le Carême avance et le triduum pascal se profile déjà. Pâques et ses trois jours chômés sont aux yeux de beaucoup bien pratiques pour s’évader. Aleteia vous invite à envisager une façon différente de profiter de ce week-end prolongé.

“Que fais-tu pour Pâques ?” Question anodine, mais qui semble supposer qu’à Pâques, on se déplace! En effet, plus de 1,3 million de billets ont été vendus le 7 avril pour le week-end de Pâques en 2022, soit une hausse d’environ 5% de la fréquentation par rapport au même week-end l’année précédente. Nombreux sont les Français qui profitent de ces trois jours pour retrouver leur famille et vivre ensemble ce traditionnel rendez-vous autour du gigot pascal et de la chasse aux œufs, quitte à traverser la France. Mais si, la trouvaille la plus délicieuse était cette année, de ne pas bouger et de vivre Pâques dans sa paroisse ? 

1"Le temps c’est de l’argent" … et bien plus encore !

La sortie du Carême ne signifie pas la fin de la sobriété. Et la toute première raison de rester dans sa paroisse pour Pâques s’apprécie sur un plan pratique : en renonçant à faire des kilomètres, on économise l’argent du trajet. Attention, il ne s’agit pas d’une invitation à préférer de potentielles économies à la joie de retrouvailles familiales. Rien n’empêche de faire don à la paroisse, à une communauté ou à une association du budget transport qui ne sera pas dépensé ! Pas de trajet, donc pas de bagages à préparer, pas de bouchon non plus et donc potentiellement plus de temps, moins d’énervement et plus de sérénité : ce temps gagné peut être mis à profit pour suivre l’office qui serait passé à la trappe si l’on avait pris la route ! 

2L’occasion de vivre tous les offices

Une des grâces que l’on goûte en restant à Pâques dans sa paroisse est de pouvoir y vivre tous les offices du Triduum Pascal. On plonge plus profondément dans le sens de la Mort de Jésus et l’on vit davantage la Gloire de sa Résurrection lorsque l’on retrouve à chaque fois le même cadre. La cohérence ainsi se forme à travers une même liturgie et chaque office rappelle le précédent en lui donnant un sens nouveau.

3Pâques, sommet de la vie paroissiale

Si Pâques est le sommet de l’année liturgique, il en est de même pour la vie paroissiale. C’est dans ce sprint que toutes les bonnes volontés sont appelées à se rassembler pour vivre un esprit fraternel. Le curé pourra moins facilement s’appuyer sur une personne de passage qu’au paroissien dont il connaît les talents. Rester dans sa paroisse pour Pâques permet de donner un précieux coup de main en cette semaine où n’y a pas que la messe dominicale, mais plusieurs offices qui nécessitent de la main-d’œuvre (installation de la Croix pour la vénération du Vendredi, geste du lavement des pieds, lecteurs, fleurs…). Il y a des tâches multiples, nul doute que l’une d’entre elles soit faite pour vous !

4Se centrer sur son "prochain"

Cette fête de Pâques plonge dans l’amour du prochain et le don de soi-même. Mais le prochain n’est-il justement pas ce paroissien géographiquement proche plutôt que la famille à l’autre bout de la France ? Le prochain, n’est-ce pas ses propres enfants justement que l’on peut davantage aider à entrer dans le Mystère du Triduum si l’on ne fait pas des centaines de kilomètres sur trois jours ? 

5Conserver ses habitudes pour mieux voir ce qui a changé

En conservant le cadre habituel de la paroisse, ce qui change interpelle davantage. La nouveauté frappe avec plus d’étonnement quand elle surgit dans un environnement connu. En restant en paroisse pour Pâques, la Résurrection du Christ peut être la véritable fête, qui n’est pas éclipsée par les festivités familiales et les retrouvailles. 

6Inviter une personne de son entourage

On peut aussi proposer à une personne qui ne va pas bien en ce moment, un parent que l’on croise souvent à la sortie de l'école ou un collègue avec lequel on a eu une discussion spi dernièrement, de se joindre à nous pour participer aux offices. C’est toujours plus rassurant, quand on n’a pas l’habitude d’aller à la messe, de savoir que l’on est attendu et cela donne parfois le déclic pour recommencer une pratique plus régulière… et suivie si l’invitation est renouvelée dans les semaines qui suivent Pâques, ce qui est plus facile si le point d’ancrage est sa paroisse habituelle ! 

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