Sommes-nous vraiment libres quand nous postons, commentons ou likons sur les réseaux sociaux ? Ne sommes-nous pas condamnés à partager la meilleure image de soi-même, au détriment parfois de la vérité ? Ou au contraire, nous sommes peut-être parfois tentés, bien à l’abri derrière un écran, de déverser gratuitement quelques méchancetés. Au-delà de nous voler du temps, les réseaux sociaux nous prennent parfois un peu de notre liberté, en nous rendant esclaves d’un système qui ne s’arrête jamais et qui ne conduit pas nécessairement au bien. Une nouvelle forme d’esclavage qui peut rapidement nous éloigner de Dieu si l’on n’y prend pas garde.
Mais alors comment conserver sa liberté sur les réseaux ? Tout d’abord en restant maître du temps que l’on veut bien leur accorder. Une autre piste réside aussi dans la règle des trois tamis… qui remonte à bien avant l’ère numérique puisqu’il s’agit d’une astuce socratique. Avant de poster, interrogeons-nous de la manière suivante : est-ce que c’est vrai ? Est-ce que c’est bien ? Est-ce que c’est utile ? Et si l’on veut aller encore plus loin dans l’exercice de notre liberté d’enfant de Dieu, on peut aussi se demander si notre publication apporte davantage de lumière au monde que de noirceur, si nous sommes inspirés par l’Esprit saint en publiant tel contenu, ou encore si nous avons à cœur, comme le suggérait le Pape François dans son message pour la 38e Journée mondiale de la jeunesse le 26 novembre 2023, de semer sur les réseaux l’espérance que Dieu nous donne.