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Noël : faut-il aller deux fois à la messe dimanche 24 décembre ?

Cette année, la vigile de Noël est célébrée le même jour que le quatrième dimanche de l'Avent.

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Anne-Sophie Retailleau - publié le 19/12/23
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Cette année, le calendrier fait coïncider le dernier dimanche de l'Avent et la veille de Noël. Alors entre la messe du dimanche et la messe de minuit, faut-il choisir ? Explications.

Deux messes en une seule journée, est-ce bien nécessaire ? La question ne se pose pas tous les jours. Mais cette année, le calendrier liturgique offre une curieuse spécificité : le quatrième dimanche de l’Avent tombe le 24 décembre. Ainsi, peut-être serez-vous  tentés de zapper la messe du dimanche de l’Avent pour privilégier celle de minuit. "Il y a la veillée de Noël, traditionnellement célébrée à minuit, mais aussi la messe du quatrième dimanche de l’Avent qui tombe le même jour", précise le père Ronel Charelus, curé recteur de la paroisse sanctuaire Saint-Louis-Marie-Grignion-de-Montfort, à Saint-Laurent-sur-Sèvre (Vendée). "Mais ce ne sont pas les mêmes messes. Ainsi, nous chantons le gloria lors de la messe de Noël, mais pas à celle de l’Avent." Il est donc tout à fait possible, et même bienvenu, de se rendre aux deux offices. "Bien sûr, on peut communier deux fois", ajoute le père Ronel Charelus. 

Les trois messes de Noël

La messe de minuit est l’une des trois messes qui célèbrent la naissance de Jésus. Elle est suivie de la messe des bergers, aussi connue sous le nom de messe de l’aurore, qui est célébrée avant l’aube. Cette messe marque le passage des ténèbres à la lumière de la venue du Sauveur. "On célèbre la joie des bergers, qui étaient des pauvres, et qui sont les premiers à accueillir Jésus, explique le père Ronel Charelus. C’est tellement beau !" Néanmoins, cette messe est désormais rarement célébrée dans les paroisses. Pour finir, on célèbre la messe du jour, le matin du 25 décembre. 

D’ici là, l’Église propose un temps liturgique spécial qui se déroule tout au long de la semaine précédant Noël. "C’est la semaine des grandes “Ô”", explique le recteur du sanctuaire vendéen. Cette dernière semaine de l’Avent tient son nom des antiennes spéciales prévues dans la liturgie, qui commencent toutes par la même exclamation émerveillée. "Cela signifie que nous sommes dans l’étonnement et dans la joie d’accueillir Celui qui vient nous sauver, et qui est déjà parmi nous." 

Préparer son cœur

Assister aux messes de cette dernière semaine est une excellente manière de se préparer au grand jour de la naissance de Jésus. Mais ce n’est pas la seule. À cette période de l’année, les paroisses consacrent du temps pour permettre aux fidèles de rencontrer un prêtre et de se confesser. Certaines, comme la paroisse du Sanctuaire Saint-Louis-Marie-Grignion de Montfort, proposent une petite retraite spirituelle les trois ou quatre derniers jours de l’Avent, avec des temps de confession, d’enseignement et de prière. "Ce que je dis à mes paroissiens, c’est de ne pas louper cette semaine", assure le père Ronel Charelus. "Il faut se préparer à vivre cette joie d’accueillir Celui qui vient transformer nos vies". 

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