Le Gloria (ou Gloire à Dieu) est une hymne qui exprime les quatre fins de la Messe : l'adoration de Dieu, l’action de grâce, le pardon des péchés et la demande de nouvelles grâces. Il a été introduit au IIe siècle dans la messe de la nuit de Noël, avant d’être généralisé aux messes dominicales, à partir du VIe siècle. Initialement, seuls les évêques pouvaient le proclamer puis cela s’est étendu à tous les prêtres. Mais pendant les dimanches de l’Avent, comme pendant ceux du Carême, ce chant n’est plus chanté (à l'exception du 8 décembre, Solennité de l'Immaculée Conception).
Le Gloria revêt indubitablement un caractère festif, enjoué, telle une joyeuse acclamation. C’est le chant de la Nativité par excellence. Et comme il n’est pas possible, pour que l'allégresse soit totale, d’anticiper la "grande joie" de la Nativité, ce chant n’est pas chanté durant l’Avent. Après une pause de quatre semaines, il retentit à nouveau dans l’église lors de la messe de la nuit de Noël.
L'Alléluia est bien maintenu
Si, comme pendant le Carême, le Gloria est supprimé, l'Alléluia est bien conservé pendant l'Avent (alors qu'il est supprimé aussi pendant le Carême). Bien que l’Avent soit un temps d’attente et de conversion, c’est aussi un temps de joie car le salut, par la naissance de Jésus, approche. C’est la raison pour laquelle le chant de l’Alléluia est maintenu.