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Sainte Marianne Cope, l’autre apôtre des lépreux

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MARRIANNE COPE

Marianne Cope.

Anne Bernet - publié le 08/08/23
Fille d’émigrants confrontés à la dure réalité de l’Amérique du XIXe siècle, Barbara Cope consacre sa vie à aider les miséreux, puis les lépreux qu’elle rejoindra près du père Damien. Elle fera de l’île de Molokaï un jardin de fleurs enchanté. Canonisée en 2012, sa fête est le 9 août.

S’ils ont rêvé de l’Amérique comme d’un monde merveilleux où lait et miel couleraient à flot, la majorité des émigrants qui, en ce milieu du XIXe siècle, débarquent sur les quais de New York sont souvent cruellement déçus. La vie meilleure espérée n’est pas au rendez-vous, et, pour beaucoup, l’expérience vire au cauchemar, sans qu’il soit possible de revenir en arrière. Et c’est pire s’agissant des catholiques, italiens, irlandais, polonais ou allemands, car la "bonne société WASP", acronyme de white, anglo-saxon, protestant (blanche, anglo-saxonne, protestante), voit d’un mauvais œil l’arrivée massive aux USA d’une "gueuserie papiste" accompagnée de son clergé car les Églises des pays d’origine, non sans mal d’ailleurs, s’efforcent d’assurer à leurs compatriotes exilés les secours de la religion. À défaut de renvoyer ces gens d’où ils viennent, on les cantonne dans des emplois subalternes et d’immondes taudis où misère et maladie se côtoient. Sans aucune assistance, bien entendu.

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