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Un roman sur Jésus, sans roman ni Jésus

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Henri Quantin - publié le 31/05/23
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De Jésus ou de l’art romanesque, on se demande qui est le plus absent du roman "Le Bâtard de Nazareth", se demande l’écrivain Henri Quantin. Pour autant, juge-t-il, ce livre a un grand mérite : il donne une furieuse envie de lire les Évangiles et de lire des romans…

Suffit-il désormais d’écrire "Jésus" et "roman" sur une quatrième de couverture pour s’assurer les têtes de gondole ? Suffit-il de reprendre des balourdises positivistes éculées pour être qualifié de "culotté" par André Comte-Sponville dans "La grande librairie" (France 5) ? C’est ainsi que Le Bâtard de Nazareth de Metin Arditi (Grasset) fait partie de ces livres dont l’écho médiatique semble inversement proportionnel à l’intérêt. Dans ce court récit intégralement horizontal, Jésus est tout entier expliqué par son statut de "mamzer" (enfant d’une union illégitime, "impur" et donc ostracisé dès l’enfance). Marie, simple d’esprit, a été violée par un soldat romain qui l’a fait boire. Toute la vie de ce Christ sans épaisseur ni profondeur est censée tenir dans le traumatisme de sa bâtardise. 

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